Là-bas, l'allemande Opel propose l'Astra, la petite berline la plus populaire sur le Vieux Continent derrière la Volkswagen Golf. Avec sa gueule plus que photogénique et un comportement routier adapté aux routes européennes, l'Astra fera donc le saut au Canada le mois prochain, sous la bannière Saturn.

Là-bas, l'allemande Opel propose l'Astra, la petite berline la plus populaire sur le Vieux Continent derrière la Volkswagen Golf. Avec sa gueule plus que photogénique et un comportement routier adapté aux routes européennes, l'Astra fera donc le saut au Canada le mois prochain, sous la bannière Saturn.

Si l'on en croit la direction de Saturn Canada, ce sera la fin de la récréation pour Honda et Mazda, qui dominent ce marché grâce aux Civic et Mazda3. Ce sera aussi la confirmation d'un changement important de philosophie chez Saturn. «L'Astra est notre cinquième nouveau modèle en un peu plus d'un an, souligne Dan Burton, directeur de la mise en marché de Saturn au Canada. Depuis ce temps, 40% des acheteurs des «nouvelles» Saturn sont des anciens clients de Honda, Mazda et Toyota.»

Pour intéresser davantage l'hémisphère droit que l'hémisphère gauche du cerveau des consommateurs - autrement dit, pour passer d'une image de marque abordable à une image de marque désirable -, la direction de la marque a décidé de se coller davantage à des modèles qui connaissent du succès en Europe.

Ce n'est pourtant pas une mince tâche. «Nous avons importé l'Astra en essayant de la garder intacte le plus possible, ce que nous n'avons pas toujours été capables de faire auparavant», avoue Don Straitiff, l'ingénieur responsable de ce délicat boulot chez Saturn.

En témoigne le quatre cylindres de l'Astra, légèrement revu à la baisse afin de se conformer à nos normes antipollution. Avec 138 chevaux et 125 livres-pied, il n'en pâtit pas trop, même si ces chiffres placent la petite voiture un peu sous la moyenne de sa catégorie. Ça ne l'empêche toutefois pas de se démener agréablement sur la route et, surtout, d'offrir une tenue de route rassurante.

De toute façon, ce n'est pas là son atout principal. Le volume du coffre et l'espace pour les occupants des deux baquets est très généreux, tout comme la liste d'équipement, qui comprend des accessoires aussi rares que des essuie-glaces intelligents, ou des freins à antiblocage avec distribution électronique de la force de freinage (ABS et EBD).

Sans présenter le raffinement d'une Mazda3, l'Astra compense par son prix de détail, qui démarre à 18 000$ en version de base à cinq portes. Une version plus équipée, à trois ou à cinq portes, est aussi au menu.

Les frais de ce reportage ont été payés par General Motors Canada.