Ces dernières semaines, cette réputation s'est quelque peu effritée, notamment depuis que la division américaine du constructeur s'est rangée sur côté des opposants à la modification de la norme CAFE, qui imposerait une sévère limitation à la consommation et aux émissions polluantes des véhicules neufs vendus aux États-Unis.

Ces dernières semaines, cette réputation s'est quelque peu effritée, notamment depuis que la division américaine du constructeur s'est rangée sur côté des opposants à la modification de la norme CAFE, qui imposerait une sévère limitation à la consommation et aux émissions polluantes des véhicules neufs vendus aux États-Unis.

Il n'en fallait pas plus pour que de nombreux organismes écologistes lancent le site Truth about Toyota («La vérité sur Toyota»), où les critiques sont très dures. «Toyota s'oppose à une législation qui réduirait la consommation d'essence moyenne à 6,8 litres aux 100 kilomètres d'ici 2020, qui permettrait d'économiser 1,2 million de barils de pétrole chaque jour deux fois la quantité importée d'Irak par les États-Unis , qui ferait épargner 25 milliards aux consommateurs américains et qui éliminerait 200 millions de tonnes d'émissions de CO2 annuellement.»

C'est une autre tuile qui s'abat sur la tête du plus important groupe automobile au monde. Toyota a retardé le lancement de la prochaine génération de Prius d'au moins un an, en raison de difficultés techniques dans la mise au point d'une nouvelle pile électrique plus performante.