Stéphane Cloutier et Jean-François Gingras travaillent dans le domaine international pour le constructeur américain Chrysler. Ils ont d'ailleurs élu domicile à Auburn Hills dans la région de Detroit car c'est au siège social de l'entreprise même qu'ils travaillent.

Stéphane Cloutier et Jean-François Gingras travaillent dans le domaine international pour le constructeur américain Chrysler. Ils ont d'ailleurs élu domicile à Auburn Hills dans la région de Detroit car c'est au siège social de l'entreprise même qu'ils travaillent.

Stéphane Cloutier vient d'Aylmer, dans la région de Gatineau. Après des études en ingénierie et un MBÀ à l'Université du Michigan, il s'est retrouvé comme assistant exécutif de Thomas Hausch, vice-président aux ventes internationales. Véritable mordu de l'automobile, sa tâche est désormais d'être le bras droit de M. Hausch.

Il doit aider aux opérations internationales, communiquer les buts et intentions de ce dirigeant tout en réglant son horaire. Il doit voir aux présentations d'affaire, au contenu approprié des véhicules selon les exigences locales, s'assurer que les répliques commerciales respectent la culture locale. Autrefois responsable de la qualité des grandes fourgonnettes Dodge à l'usine de Windsor, il doit aussi s'occuper des caractéristiques hors route de plusieurs produits Chrysler (dont les Jeep) selon les exigences locales.

Jean-François Gingras vient de Beauport, dans la région de Québec. Il est chez Chrysler depuis plus de 14 ans. Mais il n'est au Michigan que depuis un peu plus d'un an. Il demeure maintenant à Rochester Hill dans la banlieue de la capitale mondiale de l'automobile. Il est désormais le directeur du marketing de Jeep partout dans le monde sauf en Amérique.

Ce diplômé de l'Université de New York à Plattsburgh (il y jouait au hockey) voit maintenant à la publicité des produits de la marque et surtout à la stratégie des ventes de la marque Jeep, qui prend de l'ampleur en Europe.

C'est d'ailleurs sur ce continent qu'il concentre ses efforts présentement sachant très bien qu'éventuellement, il devra s'occuper d'autres marchés comme ceux du Moyen-Orient et de l'Asie.

Très heureux de leur sort, nos deux compatriotes encouragent même les jeunes Québécois à penser à une carrière dans l'automobile en Amérique, autre que dans les ventes et la mécanique locale.

«Les baccalauréats canadiens en génie sont bien vus chez les Américains, de dire M. Cloutier. Et sachez qu'une compagnie comme Chrysler est ouverte aux étrangers».

M. Gingras abonde dans le même sens, mais il ajoute que d'être bilingue est plus qu'un atout. «J'encourage les jeunes Québécois qui maîtrisent bien l'anglais et même d'autres langues à envisager un avenir dans l'industrie automobile.» M. Cloutier souligne la demi-douzaine de voyages à l'étranger qui viennent avec son emploi: « C'est phénoménal!»