Évolution sur le plan du style, d’accord, mais révolution sous le capot puisque la Mini accueille une nouvelle mécanique. Un nouveau quatre cylindres mis au point en collaboration avec le groupe français PSA (Peugeot-Citroën) se charge désormais d’animer la Mini. Autrefois, le moteur baptisé du nom de Pentagon était le fruit d’une collaboration entre DaimlerChrysler et BMW. D’une cylindrée de 1,6 litre, ce moteur sera offert en version atmosphérique (Cooper) et suralimentée (Cooper S). Cette dernière, la plus farouche, permet à la suite d’un départ arrêté d’atteindre la vitesse légale sur nos autoroutes en un peu plus de 7 secondes et une vitesse de pointe de plus de 220 km/h.

Mieux encore, selon les premiers essais menés par les autorités, la Cooper S serait plus économique à la pompe que la version antérieure qui, rappelons-le, était suralimentée par un compresseur mécanique.

Des optimisations complètes de la boîte de vitesses, des trains roulants, de la direction et du système de freinage ont permis d’améliorer encore les sensations au volant. Le centre de gravité bas, la voie large et les roues en saillie permettent d’obtenir un comportement routier encore plus agile. Les modifications apportées à la structure de la carrosserie ainsi qu’une panoplie complète d’équipements de sécurité permettent à la nouvelle Mini d’être aussi sûre qu’une grande.

Cinq ans après le remake magistralement réussi d’une voiture qui n’avait guère changé depuis 40 ans, BMW retouche «sa» Mini. Oui, la Mini change, mais sans pourtant marquer une rupture avec le précédent modèle. Outre la calandre, les phares et les feux, peu de gens observeront que le montant B est 18 millimètres plus haut que sur l’ancien modèle.

La nouvelle Mini, à peine agrandie au nom de la sécurité et de l’accueil de nouveaux moteurs sous son capot, aura un jour sa version découverte et familial, la Traveler. Patience.