Le nouveau cabriolet Eos fera son apparition dans les salles de montre des concessionnaires Volkswagen d'ici les prochains jours. Le Soleil a pu essayer ce nouveau cabriolet à toit rigide à quatre places dans la région de Portland, en Oregon.
Le nouveau cabriolet Eos fera son apparition dans les salles de montre des concessionnaires Volkswagen d'ici les prochains jours. Le Soleil a pu essayer ce nouveau cabriolet à toit rigide à quatre places dans la région de Portland, en Oregon.
Depuis 2003, Volkswagen avait cessé la vente de sa Golf version cabriolet, la Cabrio. Il ne lui restait que la New Beetle cabriolet.
Le constructeur allemand travaillait depuis quelques années sur un modèle cabriolet à toit rigide, ce qui avait résulté au dévoilement du Concept-C, en 2004, qui jettera les bases de la production de l'Eos, déjà le meilleur vendeur des cabriolets en Europe, selon Volkswagen.
Nommée d'après la déesse grecque de l'aurore, l'Eos se révèle une bonne voiture pour le grand tourisme à l'air libre. Sa conduite douce et silencieuse convient à la plupart des conducteurs.
Une des premières choses qui ont retenu l'attention : le conducteur et son passager n'ont nul besoin de hurler pour se faire comprendre. En sortant de Portland sur l'autoroute 84, le journaliste du Soleil et son collègue d'essai, Alexandre Crépault du groupe Autojournal, pouvaient tenir une conversation sans problème à 120 km/h. L'écoulement de l'air se fait tout en douceur. Toutefois, pour les passagers arrière, c'est autre chose... Rouler avec le toit ouvrant se révèle plus bruyant qu'avec le toit en entier rabaissé. Par ailleurs, le toit se déploie ou se replie en 25 secondes.
La première portion de l'essai s'est déroulée avec une Eos de base équipée d'une transmission manuelle à six rapports. Celle-ci se marie bien au moteur de 2,0 litres turbocompressé de 200 chevaux (à 5100 tr/min, fournissant un couple de 207 li-pi à 1800-5000 tr/min). Sur l'autouroute, le comportement routier est sans faille et se fait tout en douceur. On peut en dire autant sur les petites routes sinueuses de campagne, quoique le principal intéressé a eu maille à partir avec quelques changements de rapport.
Après un premier arrêt et un changement de conducteur, on a pu voir ce que l'Eos avait dans le ventre lorsqu'un «pilote» la conduit. Habitué à piloter des bolides, Alexandre Crépault a pu tester certains aspects plus sport de la conduite automobile.
Plus tôt, on a fait l'éloge du silence de l'Eos. Or, dans le cas précis de changements de vitesses plus techniques, ce silence se révèle plutôt un inconvénient. On commence seulement à entendre les révolutions du moteur à environ 4500 ou 5000 tr/min.
Deuxième étape
Après un dîner dans la petite ville de Hood River, les journalistes devaient changer de véhicule. On a eu la chance d'avoir une Eos équipée du groupe d'options sport - appelé Ensemble cuir sport, avec sièges en cuir, roues en alliage de 18 pouces, suspension sport, ordinateur de voyage, etc. - et de la transmission DSG à six rapports.
Ni manuelle ni automatique, la transmission DSG combine le meilleur des deux mondes, selon Volkswagen. Elle permet de faire des changements de vitesse en douceur sans embrayage ni perte de puissance de traction.
Dans ce cas-ci, la transmission DSG, la suspension sport avec les roues de 18 pouces donnaient une conduite plus sportive et précise.
Avec le groupe d'option sport, des palettes (+ et - ) au volant permettent les changements de vitesse. Très pratique. Sur les modèles non équipés du groupe d'options sport, seul le levier Tiptronic sert à changer les rapports.
Pour un conducteur qui aime des performances honnêtes et une tenue de route confortable, la version de base de l'Eos (avec transmission manuelle à 36 900 $ ou la transmission DSG à 38 300 $) peut se révéler un bon choix. Elle est équipée de série avec des roues de 17 pouces.
Cependant, celui qui préfère la conduite sportive et un peu plus de précision devra allonger 3855 $ de plus pour l'Ensemble cuir sport.
Cabriolet à toit rigide quatre saisons, l'Eos peut transporter aisément quatre personnes. L'espace à l'arrière est convenable. Une personne juste sous la barre des six pieds peut s'asseoir à l'arrière sans toucher au toit avec sa tête.
Du côté de la consommation d'essence, Volkswagen l'estime à 10,2 l/100 km en ville et à 7,3 l/100 km sur la route.
Clientèle 50-50
Le constructeur allemand compte attirer une clientèle à moitié féminine et à moitié masculine avec l'Eos. Dans le marché des cabriolets, la New Beetle attire principalement la jeune clientèle féminine. L'Eos est destinée à une clientèle plus «mature», selon le constructeur.
Les Frais De Ce Reportage Ont Été Payés Par Volkswagen.