Il y a longtemps que les cabriolets ne font plus le printemps de l’automobile. Et il est déjà trop tard pour s’en soucier. Cette catégorie d’automobiles, la plus romantique qui soit, ressemble chaque jour davantage à une espèce en voie de disparition. Après une embellie au début des années 2000, la part de marché des cabriolets ne représente aujourd’hui que 1,3 % des ventes globales de véhicules neufs en Amérique du Nord.

Cette année, il n’y a pas de nouveau-nés dans la catégorie. Que des décès. En effet, ces derniers mois ont surtout vu disparaître les cabriolets de Classe C et E de Mercedes ainsi que les carrosseries à ciel ouvert des Audi TT Roadster et R8. D’ici la fin de l’année, ce sera au tour de la Chevrolet Camaro (47 299 $) de monter au ciel. D’ici là, ce cabriolet demeure avec la Mazda MX-5 (34 900 $), la Mini Cabriolet (40 590 $) et la Ford Mustang (44 030 $) les dernières représentantes de la décapotable financièrement accessibles.

L’offre est toujours aussi abondante auprès de ces marques qui invitent souvent à dépenser sans compter. En effet, les marques de fort prestige, elles, ne voient aucun nuage à l’horizon. Aston Martin, Ferrari et Bentley, pour ne nommer que ces trois-là, gardent le cap et maintiennent le cabriolet à leur catalogue.

PHOTO FOURNIE PAR TESLA

Tesla Roadster

Un repli passager

Ce repli des marques généralistes et de luxe n’est que passager. Tesla (roadster), Polestar (6) et Porsche (718 Boxster) ont déjà indiqué leur intention de commercialiser des cabriolets électriques d’ici les deux prochaines années. Genesis, marque de prestige du groupe Hyundai, envisage également d’investir ce créneau, comme en fait foi le X Convertible Concept présenté en 2022 lors du Salon automobile de Los Angeles.

Si vous refusez de faire le deuil de la conduite à ciel ouvert, nous vous invitons à jeter un œil au marché de l’occasion. Ce n’est pas le choix qui manque, mais les prix demandés sont généralement plus attrayants l’automne venu…