À son tour, le quotidien français Le Monde consacrait hier une demi-page à la première de l'opéra Das Rheingold, de Richard Wagner, au Met, mis en scène par Robert Lepage.

Après avoir parlé d'une mise en scène radicale et d'un décor épuré qui «se mue en architectures diverses éclairées par des «tatouages» lumineux d'une beauté stupéfiante», le critique du Monde se dit «quelque peu désarçonné par la retenue de Lepage».

Il ajoute: «Quelle sera la courbe dramatique du cycle tout entier? Lepage réserve-t-il ses cartouches d'artificier génial? Nous n'en sommes en effet qu'au prologue, et il est probable que les volets suivants permettront au Canadien de libérer les forces obscures et lumineuses de sa lecture.»