Cet album-aubaine (deux CD pour le prix d'un : 25$) est axé sur la dernière année (1828) de Schubert. Disque I : le recueil Schwanengesang (Le Chant du cygne), qui groupe 14 lieder, dont la célébrissime Sérénade, par Matthias Goerne, avec Christoph Eschenbach au piano.
Le baryton y ajoute arbitrairement un 15e lied, comme dans son précédent enregistrement, un «live» de 2003, avec Brendel, chez Decca. Ce remake est meilleur encore : plus intérieur, d'une voix plus sombre, avec des couleurs rappelant Fischer-Dieskau et, cette fois, sans applaudissements.
Disque II : l'ultime Sonate pour piano D. 960. Eschenbach fait la longue reprise (5 minutes) au 1er mouvement, portant à un record de 49 minutes ce Schubert très lent, un peu affecté, qui se veut profond sans l'être toujours. Mais à ce prix-là, on ne se plaindra pas!
À écouter : la Sérénade
CLASSIQUE
Matthias Goerne et
Christoph Eschenbach
Schubert Schwanengesang
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Harmonia Mundi