Le groupe indie-rock montréalais Elephant Stone roule sa bosse depuis plusieurs années. Il s'est fait connaître lorsque son premier album fut parmi les finalistes pour le prix Polaris, en 2009.

La formation fondée par Rishi Dhir a aussi participé à des événements comme M pour Montréal, Osheaga et le Festival South by Southwest (SXSW). Son deuxième album, sorti mardi dernier, plaira aux amateurs de bon vieux rock agrémenté de sonorités americana et de pop seventies (pensez à une sorte de version psychédélique du groupe The Shins).

Bonnes mélodies, arrangements foisonnants et puissants solos de guitare:  l'exécution et l'enveloppe sonore sont sans faille. Il manque toutefois quelques flammes pour que les chansons nous fassent vibrer. Certaines chansons y arrivent presque, dont Heavy Blue et Masters of War. D'autres nous font agréablement rêvasser, voire méditer, surtout avec les chants hindous d'A Silent Moment. Elephant Stone est doué pour installer des ambiances sonores, mais les moments de grâce sont trop rares. Il manque ce qu'il faut pour passer du stade « agréable » à celui de l'illumination.

À écouter : Setting Sun

INDIE-ROCK

Elephant Stone

Elephant Stone

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Hidden Pony