La planète musique en parle depuis des semaines. Bien voilà: Theophilus London a largué sa bombe, Timez Are Weird These Days, l'album paru avec le major Warner qui pourrait le catapulter au-delà des circuits underground.

La force première du rappeur est son grand instinct pop et la grande variété des rythmiques, bidouillages et arrangements de ses chansons. Il faut dire que Theophilus London a fait appel à un large éventail de réalisateurs, que ce soit John Hill (Santigold), David Sitek (membre de TV on the Radio), Jokke (Teddybears) et Ariel Rechstshaid (We Are Scientists).

C'est sans compter Holly Miranda et Sara Quin (celle de Tegan and Sara) comme chanteurs invités. Dès la première écoute de l'album, notre fibre mélodique se fait prendre par des titres comme Last Name London, Love Is Real, Why Even Try et I Stand Alone, qui ont tous le potentiel d'être la chanson de l'été. Theophilus London n'est peut-être pas aussi révolutionnaire qu'on le prétend, mais comme les Kanye West et Kid Cudi, il fait exploser l'électro-rap-pop. Surtout, il fait des chansons qui sont des bombes instantanées: du pur plaisir pour les oreilles.

ÉLECTRO-RAP-POP

Theophilus London

Timez Are Weird These Days

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Warner