Sur Snake Eyes, l’auteur-compositeur-interprète Lucill explore son côté country-folk. Enrobé d’une touchante douceur, ce disque au titre en anglais, mais chanté tout en français, est un baume pour le cœur en cette fin d’hiver.

Le deuxième album de l’ex-bassiste de Heat, Raphaël Bussières de son vrai nom, est une belle suite de parcours pour le musicien. La jolie pop de Lucill, que l’on a connu avec l’album Bunny, prévaut, mais le ton prend une nouvelle tangente vers cette exploration de sonorités country.

Le chanteur chuchote ses paroles, nous les dit à l’oreille, sur ces mélodies principalement livrées à la guitare. C’est aérien, mais intelligible. On sent la lumière qui s’en dégage dès le premier morceau, Baisser les yeux, toute jolie ballade.

0:00
 
0:00
 

Les paroles principalement au « je » exposent les idées de Lucill sur la vie, l’amour et l’existence, qu’il a posées en poétiques refrains.

Snake Eyes, que Lucill a coréalisé avec Francis Mineau (de Malajube) comme pour son premier disque, bénéficie d’une vision claire et cohérente. L’auteur-compositeur-interprète va droit au but et, en une demi-heure, il nous transporte dans cet univers musical satiné qu’il a créé. Un disque qui nous permet une évasion momentanée, qui fait du bien.

Snake Eyes

Pop

Snake Eyes

Lucill

Coyote Records

7/10