Avec plus de 400 groupes et artistes à l'affiche, Pop Montréal est un bar ouvert de découvertes, de nouveaux talents et de spectacles hors norme, mais aussi l'occasion de voir des artistes vétérans qui ont marqué leur époque. Voici les faits saillants de notre weekend pop.

Depuis le temps que nous en entendions parler, nous avons enfin vu Rich Aucoin à l'oeuvre tard jeudi soir à la Sala Rossa, après le grand spectacle extérieur d'Arcade Fire. Sa musique électro dansante est contagieuse, mais que dire de sa performance avec animation vidéo et des multiples balades dans la foule, notamment pour une joute de parachute avec les spectateurs. Jubilatoire! Et non seulement il a un album qui sort le 1er novembre intitulé We're All Dying to Live, il revient à Montréal le 24 novembre au Corona.

Le lendemain, nous avons eu droit à deux heures de musique du seul et unique Jean Leloup au Théâtre Rialto. Accompagné de ses musiciens et de ses complices de The Last Assassins, Johnny était en forme derrière sa guitare: nous vous invitons à lire la critique complète du spectacle ici.

Samedi soir, direction Cabaret Mile-End pour le spectacle de The Vandelles et Yuck. Il est fascinant de voir l'éclosion de jeunes groupes âgés dans le début de la vingtaine assumer pleinement leurs références aux années 1990 avec un pop-rock shoegaze mélancolique teinté de grunge et de noise. Ce n'est pas aussi manifeste dans la scène montréalaise (il y a néanmoins le duo féminin No Joy), mais cela ne saurait tarder.

Dimanche, après un peu de shopping aux Puces Pop et avoir profité du soleil au parc Jean-Drapeau pour la dernière édition du Picnik Électronik (voir un bilan de la neuvième année de l'événement dominical dans nos pages demain), c'était la présentation de la comédie musicale de Socalled, The Season, dans un Théâtre Outremont très rempli pour l'occasion.

Dans les premières minutes, de voir Yves Lambert (dans la peau d'un chasseur) lire son texte en anglais sur une feuille nous à fait craindre le pire, mais nous avons finalement bien rigolé avec les animaux de la forêt, animés par des marionnettistes de grand talent.

Un orchestre dirigé par Mike Dubue (avec notamment Socalled et un quatuor à cordes) et des chanteurs (dont Katie Moore et Rich Ly) étaient en charge de la musique, alors que des doubleurs «faisaient parler» les animaux avec la qualité d'un dessin animé d'Hollywood. Mais attention, un dessin animé avec des blagues pour adultes (Do you want to hibernate at my place?) et des scènes de sexe (interprétées par des danseurs contemporains). Pour résumer, un ours tombe amoureux d'une extraterrestre nommée Tina alors que la saison de chasse débute...

Très sympathique.

Pour plus d'impressions sur Pop Montréal, consultez le blogue d'Alain Brunet.