Ils n'ont plus le physique de leurs jeunes années passées dans les pubs de Manchester, mais les membres de New Order sont encore capables de rocker. Et de donner une chance unique aux gens nés après la mort d'Ian Curtis en interprétant des titres de leur premier groupe, Joy Division.

Solide au micro, le chanteur Bernard Sumner y est allé de ses pas de danse typiques quand il n'a pas une guitare dans les mains. À ses côtés, le batteur Stephen Morris et la claviériste à l'air impassible Gillian Gilbert étaient fidèles au poste. Quant au bassiste Peter Hook, il est remplacé depuis longtemps par Tim Chapman.

Pour notre plus grand bonheur, New Order a refait pratiquement le même spectacle qu'au festival Coachella, bonifié avec un attirail d'éclairages et de projections. Il a fait danser la foule au son de ses succès Ceremony, Bizarre Love Triangle et Blue Monday (dont on avait oublié l'attente si efficace de l'introduction).

Au rappel, le groupe né des cendres de Joy Division a refait des chansons de son ancien groupe. Savourer Atmosphere et Love Will Tear Apart en spectacle: quel retour dans le temps émotif à une page marquante du grand livre du rock, du post-punk au new-wave.

Comme l'indiquait l'écran géant: «Forever Joy Division».