Selling Sunset de Netflix est la série « sac de croustilles » par excellence. On l’ouvre d’un coup sec, on pige dedans joyeusement, on atteint le fond sans s’en rendre compte et on en redemande. Plus de saveurs piquantes, plus d’emballage flamboyant et plus de Maserati, merci.

Est-ce qu’on se sent plus intelligent après s’être goinfré d’autant de télé bling-bling ? Absolument pas. Et on s’en fout. Selling Sunset – ou Du soleil à revendre en version française – réchauffe ce mois de novembre cafardeux avec ses vues magnifiques de Los Angeles, ses rangées de palmiers majestueux et ses piscines à débordement de rêve. C’est tout ce qu’on demande. De l’évasion et de superbes maisons.

Après plus d’un an d’absence, les amazones de l’immobilier du Groupe Oppenheim rechaussent en effet leurs escarpins Louboutin à 1000 $ pour une quatrième saison remplie de drames de bureau, de clients vedettes (French Montana, Simu Liu) et d’immenses portes-patio impossibles à ouvrir.

Ce nouveau chapitre – offert en entier sur Netflix – démarre lentement, mais passe en vitesse supérieure au cinquième épisode avec le retour d’un personnage pivot dans la bisbille autour des (horribles) bureaux en métal de l’agence des terrifiants jumeaux Jason et Brett Oppenheim. Eux ou la poupée Annabelle, même effet d’épouvante.

PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX

Mary Fitzgerald et Chrishell Stause dans Selling Sunset

Pour les non-initiés, Selling Sunset suit des courtières spécialisées dans la vente de résidences de luxe dans les collines d’Hollywood. Plus les saisons progressent, plus le volet immobilier de la série s’estompe. Comme dans tout docusoap qui se respecte, c’est la chicane entre les filles – et quelques gars, ne soyons pas sexistes – qui nourrit le récit.

Dans le genre « téléréel », Selling Sunset excelle. Le montage nerveux, la lumière flatteuse, les vêtements Chanel et la musique pop couchée sur des images de la Californie, les épisodes brillent dans nos écrans. Le choix des personnages a également été fait de façon astucieuse. Même si on ne s’éloigne jamais des stéréotypes de la méchante, de la naïve, de la fille d’à côté, de la femme-serpent et de la romantique, ça fonctionne à merveille, comme une Lamborghini jaune canari dans l’entrée d’une cabane valant 14 millions.

Nous renouons avec les agentes de Selling Sunset 4 alors que la vilaine de service, la plantureuse Christine Quinn, est sur le point d’accoucher de son premier bébé. La maternité apaisera-t-elle celle qui s’autoproclame la « bitch de service » ? « On ne change pas », chanterait ici Céline Dion ou sa version clownesque Aline Dieu dans le film de Valérie Lemercier.

Deux semaines après avoir subi une césarienne, la blonde Christine se tient debout sur des talons vertigineux et reprend le yoga, comme si elle n’avait jamais porté d’enfant. Son cas relève carrément de la science-fiction.

Peu importe. Christine et ses tenues griffées impossibles demeurent au cœur des nouvelles intrigues de Selling Sunset. La différence ? Depuis le départ de Davina, qui a quitté le groupe Oppenheim après le fiasco du château invendu à 75 millions, Christine n’a presque plus d’alliées à la machine à café. Mary ne lui parle plus, Chrishell la déteste, Heather ne répond pas à ses textos, bref, Christine se fait rendre la monnaie de sa pièce, mais s’en sacre royalement en tentant d’amadouer la nouvelle courtière Vanessa, une ancienne actrice de telenovelas mexicaines.

Quoi ? Une deuxième Chrishell dans l’émission ? Oui madame. L’autre recrue de Selling Sunset 4 génère pas mal plus de buzz. Il s’agit d’Emma Hernan, une ex-mannequin qui a notamment posé pour Sports Illustrated. Deux mots pour vous : « dra-me ».

PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX

Un party a été organisé pour les chiens Niko et Zelda.

Le party pour les chiens Niko et Zelda au cinquième épisode est un bijou d’extravagance quétaine. Les deux toutous reçoivent, tenez-vous bien, des cadeaux Tiffany. Le clou de cette sauterie canine ? La lecture d’un poème par leur papa Jason, toujours vêtu de t-shirts trop serrés.

Céline autour du monde

L’entrevue accordée par Claudette et Michel Dion à Julie Snyder a enflammé les médias français mercredi. « Sur le plateau de La semaine des 4 Julie, Michel et Claudette ont complètement descendu en flèche le long métrage de Valérie Lemercier », écrit l’édition française du magazine Vanity Fair.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE FACEBOOK DE LA SEMAINE DES 4 JULIE

Michel et Claudette Dion

« La famille de Céline Dion furieuse contre le film Aline », note le Madame Figaro. Les propos cinglants et justifiés du parrain et de la marraine de Céline, diffusés mardi soir sur Noovo, ont notamment été repris dans Paris Match, Gala, Voici, Closer, le Huff Post et sur le site du populaire blogueur Jean-Marc Morandini.

Comme la réalisatrice et actrice Valérie Lemercier a annulé sa participation à La semaine des 4 Julie, Claudette et Michel ont été réinvités mercredi soir pour participer au quiz : connais-tu ta Céline, question de rétablir des faits très connus qui ont été tordus pendant la confection d’Aline.