Émile Proulx-Cloutier, Cinémania, Coup de coeur francophone... Les idées sont nombreuses pour sortir ce week-end. Voici quelques suggestions de nos journalistes.
Émile Proulx-Cloutier en supplémentaire
L'auteur-compositeur-interprète Émile Proulx-Cloutier présente son spectacle À mains nues en supplémentaire au Gesù les 3, 4 et 5 novembre, à 20 h, dans le cadre d'une tournée québécoise qui repassera par Montréal en décembre. « C’est un spectacle entier auquel il est difficile de ne pas adhérer, qui descend parfois dans les profondeurs, mais qui tire surtout vers une lumière bienvenue, qui appelle à la communauté, à l’entraide, à la trêve », écrivait Josée Lapointe en mars dernier.
Lisez le compte rendu de notre journaliste Consultez le site de l'artisteFlopée de films francophones à Cinemania
Pas moins de 112 films francophones, dont de nombreuses primeurs, seront présentés dans le cadre du 28e festival Cinémania. Jusqu’au 13 novembre, on pourra assister à des projections dans quatre cinémas montréalais (cinéma Impérial, cinéma du Musée, cinéma du Parc et Cinémathèque québécoise), y compris de Close, lauréat du Grand Prix du Festival de Cannes. Cédric Klapisch (qui coprésidera le jury avec Pascale Bussières), l’écrivain Philippe Besson et la chef d’orchestre Zahia Ziouani feront partie des invités. Une vingtaine de films du Luxembourg – le pays à l’honneur cette année – seront au programme.
Laila Maalouf, La Presse
Consultez la programmation du festivalDe la musique pour tous à Coup de cœur de francophone
Dès ce jeudi et jusqu’au 13 novembre, des artistes québécois, franco-canadiens et européens seront réunis pour la 36e édition du festival Coup de cœur de francophone. Richard Séguin lance le festival jeudi et vendredi au Théâtre Outremont. Folk, rap, métal, rock, électro, trad... La programmation est variée et plaira autant aux fans de Groovy Aardvark (le 5 novembre) que de Patrick Norman (le 11 novembre). Des lancements sont prévus – dont ceux de Narcisse, Anatole et Saints Martyrs. On pourra aussi voir sur scène, parmi tant d’autres, Catherine Major, La Bronze, Anachnid et Saratoga.
Laila Maalouf, La Presse
Consultez le site du festivalBasquiat le mélomane au MBAM
Le Musée des beaux-arts de Montréal propose une expo majeure sur l’artiste new-yorkais Jean-Michel Basquiat, mort tragiquement en 1988 à l’âge de 27 ans seulement. Son angle : explorer les liens foisonnants qui existent entre la musique et son œuvre visuelle. Le parcours compte une centaine d’œuvres de l'artiste, qui était également DJ, membre du groupe de musique expérimentale Gray et qui frayait avec les artistes de la scène musicale de la Grosse Pomme.
Jean Siag, La Presse
Lisez l'article complet de Jean Siag Consultez le site du muséeLe Musée d’art contemporain de Montréal présente, gratuitement, jusqu’au 13 novembre dans ses locaux temporaires de la Place Ville Marie, l’œuvre vidéographique TimeTraveller de l’artiste visuelle mohawk Skawennati. Une relecture en neuf épisodes (76 min) de l’histoire des autochtones en terre américaine par le biais de la science-fiction. Décapant.
Éric Clément, La Presse
Consultez le site du Musée d'art contemporainAu cinéma : The Banshees of Inisherin, Les 12 travaux d'Imelda et Aftersun
Visuellement splendide, The Banshees of Inisherin, dont le titre fait référence à une créature féminine du folklore irlandais, se démarque aussi, bien entendu, grâce à Colin Farrell et à Brendan Gleeson. Les deux comédiens partagent visiblement une complicité bien réelle. Ça se sent.
Marc-André Lussier, La Presse
Lisez la critique du film, écrite par Marc-André Lussier Consultez l'horaire cinémaUn des grands atouts de ce film repose sur la qualité de jeu de ses interprètes. Martin Villeneuve a réussi un tour de force en s’entourant ainsi d’excellents acteurs (Robert Lepage, Michel Barrette, Ginette Reno, Yves Jacques, etc.). Un film qui boucle un cycle de près de 10 ans pour le réalisateur, qui rend à sa grand-mère un ultime hommage à son image : à la fois drôle et dramatique, et complètement déroutant.
Jean Siag, La Presse
Lisez la critique de notre journaliste Consultez l'horaire cinémaLa chimie entre Frankie Corio et Paul Mescal s’explique par le jeu d’un naturel désarmant des deux acteurs devant la caméra. Il s’agit d’un premier film pour la jeune fille alors que Mescal a été révélé par la série Normal People. Il y a des films qui nous dérangent quand ils se terminent avec une grande part de mystère. Ce n’est pas le cas avec Aftersun. Ce que l’on ne sait pas de la vie adulte de Sophie sans son père préserve l’émotion des souvenirs que le film raconte.
Émilie Côté, La Presse
Lisez la critique complète de notre journaliste Consultez l'horaire cinéma