Deux ans après avoir quitté Énergie, José Gaudet retourne derrière le micro, chez Rythme FM cette fois. Celui qui rêve de refaire du stand-up et qui vient d’acheter un salon de coiffure coanimera l’émission du retour à la maison avec Sébastien Benoit et Isabelle Racicot.

Quelle est l’intention derrière l’émission Y’est 4h quelque part coanimée par ce nouveau trio ?

Il y a trois choses que je souhaite véhiculer en radio : distraire les gens, leur apprendre des choses et les émouvoir. C’est ce qui compte réellement, au fond, et c’est cette formule qui me plaît. Aussi, on veut impliquer le public et livrer du contenu, et ce, jusqu’à la fin du show qui est à 18 h 30. J’aime qu’on puisse passer d’un sujet plus sérieux à un autre, qui va nous faire rire aux larmes ! C’est sûr que je souhaite faire rire, le clown n’est jamais bien loin… J’aime procurer une petite dose de bonheur aux gens. C’est mon moteur.

Tu as plus de 20 ans d’expérience en radio et tu as toujours occupé le même créneau, soit celui de l’émission du retour à la maison. Est-ce un hasard ?

Ce n’était pas nécessairement voulu, mais je pense que c’est le créneau qui va le mieux avec ma personnalité. On fait tous de grosses journées, on court d’un côté et de l’autre. J’aime attraper les gens dans ce moment-là, leur mettre un sourire dans la face avant qu’ils passent à leur deuxième shift, leur donner un boost et changer leur humeur. Et j’aime bien arriver chez moi vers 19 h 15, juste à temps pour souper avec mes deux enfants.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Les coanimateurs de l'émission du retour à la maison à Rythme FM : Isabelle Racicot et José Gaudet

En plus de la radio quotidienne et de la coanimation hebdomadaire de Ça finit bien la semaine à TVA, as-tu d’autres projets cet automne ?

Ce sera ma neuvième saison avec Julie Bélanger à Ça finit bien la semaine, et on est très excités, car c’est le retour du public dans la salle. Cela se fera en formule cabaret, avec une vingtaine de personnes, par bulles. Je n’ai jamais voulu m’accrocher au showbusiness et n’avoir que ça… Je me trouve chanceux, à 50 ans, ça va super bien, mais les gens peuvent se tanner de me voir la face. Je cherchais donc ce que je pourrais faire d’autre, peut-être avoir une petite entreprise. Et j’ai eu un coup de cœur pour le salon de coiffure que je fréquente, à La Prairie : je l’ai acheté avec mon frère et ma sœur au printemps dernier ! L’endroit ne dérougit pas, c’est une belle bâtisse, sur un beau coin de rue… Nous avons 34 employés. C’est notre bébé familial et je trouve ça très stimulant. J’aime ça, être dans l’action.

C’est donc un rêve qui se réalise...

Mon vrai rêve, c’est de faire un retour sur les planches. Je manque de temps pour écrire ces temps-ci, mais j’aimerais ça, rouler un bon show d’une heure et demie pendant deux ou trois semaines, ici et là dans l’année, de façon sporadique, devant des petites salles de 400 ou 500 personnes. Je ne veux pas faire une tournée de 250 shows sur trois ans, ce n’est pas ce que je cherche. Je pense plutôt à une rencontre particulière avec mon public. Ce serait plus une affaire de cœur qu'une opération lucrative. Ce serait juste pour le plaisir… et je crois que ce serait le plus beau des cadeaux que je pourrais m’offrir, en tant qu’artiste.