Le festival Tout tout’court a lancé aujourd’hui, mardi, une initiative pour répondre aux annulations massives dans le milieu culturel et, pourquoi pas, affronter la pandémie avec créativité.

Pour que l’art ne disparaisse pas totalement de nos vies, l’organisation, de concert avec l’OBNL Toutte est dans toutte, propose un marathon de création qui s’étendra sur 30 jours. Son nom : 30 jours de courtes.

Véronique Raymond, directrice générale et artistique de Tout’tout court, explique : « L’appel de textes pour notre festival qui se tient en octobre s’est terminé hier, mais plusieurs auteurs nous appelaient en disant : donnez-nous quelque chose à écrire ! Ils voulaient rester dans l’action. »

La réponse n’a pas tardé. Les organisateurs du festival proposent aux créateurs, mais aussi aux citoyens de tous horizons, de créer chaque jour une courte œuvre (entre 10 secondes et 10 minutes) et de la diffuser en ligne avec le mot-clic #30joursdecourtes. Chaque œuvre devra être inspirée d’un thème qui changera chaque jour et sera communiqué en ligne, à minuit une minute, sur le site internet du festival et sur ses différents médias sociaux.

« Ces thèmes n’auront aucun lien avec la COVID-19. Ça a déjà assez d’impact dans la vie de tout le monde ! On est conscient par contre que certaines œuvres tourneront autour du confinement. » Aujourd’hui, le thème était Rafistoler.

Toutes les formes d’art peuvent être exploitées dans ce projet : danse, théâtre, arts visuels, bande dessinée, court métrage... « Si quelqu’un nous présente une courte œuvre d’art culinaire qui correspond au thème du jour, on sera très contents ! Ce n’est pas un concours. Il n’y a pas de jury, pas de prix... L’objectif est de garder tout le monde dans un esprit créatif. La seule contrainte est celle du temps. »

Et celle de mettre l’œuvre en ligne sur la plateforme de son choix (Facebook, Instagram, Twitter, YouTube) avant minuit. Avant qu’un autre thème soit proposé.

Pour connaître les thèmes de création proposés chaque jour : touttoutcourt.com