Les Canadiens de la génération X et de la génération du millénaire ont moins bon espoir d'atteindre leurs objectifs financiers au cours de la prochaine année, révèlent les résultats d'un sondage de la Banque CIBC.

Selon l'enquête, 73 % des Canadiens interrogés ont dit avoir bon espoir d'atteindre leurs objectifs financiers dans les 12 prochains mois - un résultat en baisse par rapport à celui de 80 % obtenu en décembre, lorsque la CIBC avait effectué un sondage semblable.

L'enquête, réalisée en ligne par la firme Angus Reid auprès de 1489 Canadiens les 9 et 10 juin.

L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing juge qu'il est impossible d'attribuer une marge d'erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d'échantillonnage est non probabiliste.

Les «post-boomers», que l'enquête identifie comme le groupe des 18 à 34 ans - d'autres l'appellent parfois la génération du millénaire - étaient les plus confiants vis-à-vis de leur capacité à atteindre leurs objectifs en décembre, avec une proportion de 84 %. Mais dans le plus récent sondage, ils n'étaient plus que 72 % à faire preuve d'optimisme.

La proportion de Canadiens de la génération X - les 35 à 54 ans - qui croient pouvoir atteindre leurs objectifs financiers a reculé à 66 % dans la plus récente enquête, comparativement à 78 % en décembre.

Les baby-boomers étaient la seule exception au recul de l'optimisme. Environ 82 % des répondants âgés de plus de 55 ans disaient avoir bon espoir d'atteindre leurs objectifs, alors qu'ils n'étaient que 79 % précédemment.

«Nous avons connu un début d'année plutôt sombre en 2016, étant donné le dollar chancelant et la faiblesse de l'économie et du marché de l'emploi, et la persistance de ce climat continue de miner la confiance», a affirmé jeudi dans un communiqué la directrice générale et chef du groupe de stratégies de gestion des avoirs de la CIBC, Sarah Widmeyer.

«De plus, notre sondage révèle le stress que les post-boomers et les membres de la génération X ressentent au quotidien, relativement à l'école, au travail, aux factures du ménage, à l'épargne en vue d'acheter une maison et aux autres besoins de leur famille», a-t-elle poursuivi.

«Lorsqu'on ajoute les mauvaises nouvelles en série sur le front de l'économie, il est peu surprenant que les membres de cette cohorte soient moins certains de réaliser leurs objectifs financiers.»