(Toronto) Thomson Reuters a annoncé mercredi son intention d’investir plus de 100 millions US par année dans l’intelligence artificielle générative.

La société a précisé qu’elle préparait des capacités alimentées par l’IA pour ses produits, incluant un outil pour son service Westlaw Precision, qui sera lancé le 15 novembre aux États-Unis.

Selon le chef de la direction de Thomson Reuters, Steve Hasker, l’IA va « révolutionner et transformer l’avenir du travail pour les professionnels partout dans le monde ».

Plus tôt cette année, Thomson Reuters a mis la main sur Casetext, qui a recours à l’intelligence artificielle avancée et à l’apprentissage automatique pour mettre en place des technologies destinées aux avocats.

La société veut également développer des capacités d’IA, faire des acquisitions, trouver des partenaires et former son personnel pour qu’il puisse utiliser l’IA dans toutes ses activités.

Par ailleurs, Thomson Reuters a affiché mercredi un bénéfice du troisième trimestre de 367 millions US, en hausse par rapport à celui de 228 millions US de la même période l’an dernier.

Le bénéfice par action de l’entreprise s’est chiffré à 80 cents US pour le trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit par action de 47 cents US pour le même trimestre en 2022.

Les revenus ont totalisé 1,59 milliard US, alors qu’ils avaient été de 1,57 milliard US un an plus tôt.

Thomson Reuters a attribué cette augmentation à la croissance de ses revenus récurrents, laquelle a été partiellement contrebalancée par des dessaisissements nets.

Sur une base ajustée, Thomson Reuters a engrangé un bénéfice de 82 cents US par action, un résultat en hausse par rapport à celui de 58 cents US par action du troisième trimestre précédent.