(La Haye) Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad a enregistré une chute de 26 % de son bénéfice net au premier trimestre, marqué par des « conditions macroéconomiques difficiles », a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Ce bénéfice net s’est établi à 154 millions d’euros, contre 209 millions au premier trimestre de l’an dernier, a indiqué le groupe.

Le chiffre d’affaires a, lui, reculé de 2 %, totalisant 6,52 milliards d’euros au premier trimestre, contre 6,62 milliards sur la même période de 2022.

La croissance a ralenti sur de nombreux marchés du groupe. Le chiffre d’affaires a ainsi reculé de 11 % aux États-Unis et aux Pays-Bas, de 7 % au Canada et de 1 % en France. Randstad s’est néanmoins félicité d’une croissance en Allemagne (+1 %) et en Asie Pacifique (+4 %).

Le groupe a rapporté une augmentation de ses charges d’exploitation, reflétant notamment des restructurations dans quelques pays.

« Je suis satisfait de la performance que nous avons réalisée au premier trimestre dans un contexte de conditions macroéconomiques toujours difficiles sur nos marchés », a déclaré le PDG de Randstad, Sander van’t Noordende, cité dans le communiqué.

En ce qui concerne ses perspectives, le groupe note que « la tendance dominante à la pénurie de main-d’œuvre persiste » sur ses marchés et affirme avoir « confiance » en sa stratégie d’être un « partenaire de choix pour les talents et les clients ».

Fondé en 1960 aux Pays-Bas, Randstad emploie environ 46 000 personnes dans une quarantaine de pays à travers le monde.