La requête en action collective inscrite contre l’entreprise montréalaise de systèmes de paiement électronique Nuvei, sur des allégations de « fausses informations » lors de sa récente annonce d’une association d’affaires avec l’acteur-investisseur Ryan Reynolds, a été retirée par son instigateur : un investisseur montréalais et petit actionnaire de Nuvei.

Selon son avocat, Joey Zukran, de la firme montréalaise LPC, ce désistement de la requête quelques jours à peine après son inscription en Cour supérieure du Québec résulte de l’obtention des « preuves objectives » de l’investissement et de l’actionnariat de Ryan Reynolds au capital-actions de Nuvei.

« Les avocats de Nuvei et de Ryan Reynolds ont agi rapidement pour nous fournir les preuves de son investissement en actions de Nuvei. Nous avons ainsi la preuve de l’absence de faute commise » lors de l’annonce de l’association d’affaires entre Nuvei et l’acteur-investisseur, a expliqué l’avocat lors d’un entretien téléphonique avec La Presse.

Dans sa requête en action collective, déposée peu après l’annonce de Nuvei avec Ryan Reynolds le 17 avril dernier, cet investisseur montréalais alléguait que « le communiqué émis par Nuvei laisse la fausse impression que [Ryan] Reynolds a effectivement investi dans Nuvei, alors qu’en fait il n’a pas investi un dollar dans Nuvei, mais qu’on lui a donné des actions de l’entreprise sous la forme d’unités d’actions restreintes (UAR) pour une valeur de 25 millions de dollars. »

L’instigateur de la requête alléguait aussi que « le don d’unités d’actions restreintes est plutôt un paiement effectué par Nuvei à Ryan Reynolds en échange du soutien de l’acteur à Nuvei et à sa valeur boursière, avec des messages sur ses réseaux sociaux et des apparitions dans les médias par des interviews et des messages publicitaires » où apparaît aussi Philip Fayer, le président du conseil et chef de la direction de Nuvei.