(Vancouver) Telus s’attend à une forte augmentation de ses flux de trésorerie disponibles et à une croissance de plus de 10 % de ses revenus et bénéfices au cours de l’exercice à venir, alors qu’elle a complété l’expansion de ses réseaux à large bande et qu’elle s’efforce de tirer le maximum de ses acquisitions, y compris dans sa division de la santé.

Le groupe de télécommunications a indiqué jeudi qu’il s’attendait à ce que ses flux de trésorerie disponibles augmentent de 60 % par rapport à l’an dernier pour atteindre 2 milliards cette année, l’intensité de ses dépenses en immobilisations tombant à un creux historique.

« Nous nous attendons à une baisse très significative des dépenses en immobilisations de base », a souligné le chef de la direction, Darren Entwistle, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes.

La baisse des dépenses et les gains attendus dans plusieurs divisions devraient entraîner une croissance des revenus d’exploitation de 11 % à 14 % et une augmentation du bénéfice ajusté avant déductions de 9,5 % à 11,0 %.

« La base d’actifs qui nous distinguent, notre expérience client inégalée, nos réseaux de calibre mondial et les secteurs de croissance qui nous sont propres nous donnent confiance quant aux solides perspectives de notre entreprise », a affirmé M. Entwistle.

Telus a fait état d’un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 248 millions, ou 17 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait réalisé un bénéfice de 644 millions, ou 47 cents par action, pour la même période lors de l’exercice précédent — pendant laquelle elle avait profité d’un gain de 410 millions tiré de la vente de ses activités de solutions financières.

Les revenus d’exploitation et autres revenus ont totalisé 5,1 milliards, alors qu’ils avaient été de 4,9 milliards pendant les trois derniers mois de 2021.

Sur une base ajustée, Telus a réalisé un bénéfice par action de 23 cents au quatrième trimestre, identique à celui de la même période un an plus tôt.

Les analystes attendaient un bénéfice par action de 28 cents, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Alors que le bénéfice par action était en baisse, les résultats globaux étaient conformes aux attentes de la Banque Royale, a indiqué l’analyste Drew McReynolds, tandis que les prévisions de dépenses en immobilisations de la société étaient légèrement meilleures que prévu.

« Dans l’ensemble, nous considérons les résultats comme neutres pour les actions, à leur valorisation actuelle. »