(Montréal) Les quelque 800 syndiqués d’ArcelorMittal à Longueuil et Contrecœur-Est ont rejeté presque à l’unanimité les dernières offres patronales.

Ces 800 travailleurs, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, ont déclenché la grève le 2 février, mais les négociations se poursuivaient tout de même.

Or, lors des assemblées syndicales, les travailleurs de l’usine de Longueuil ont rejeté les dernières offres patronales à 98 %, ceux de Contrecœur-Est les ont rejetées à 99 % et les employés des bureaux les ont rejetées à 98 %.

Le syndicat des Métallos a tenu à préciser que le taux de participation aux assemblées générales avait été important, soit de 92 à 95 % des membres.

Le syndicat s’est fait discret jusqu’ici, refusant toute demande d’entrevue. Par voie de communiqué, le représentant syndical Michel Courcy a toutefois soutenu que ses membres avaient voulu livrer, par de tels votes, un message clair à l’employeur : « ses offres patronales ne sont pas à la hauteur des attentes de nos membres ».

Lors de l’annonce de l’obtention du mandat de grève, la direction avait dit vouloir tenir compte de l’« équilibre entre la compétitivité de nos affaires et les conditions de travail avantageuses de nos employés ».