(Laval) La pharmaceutique Bausch Health a indiqué mercredi avoir mis fin à d’importantes questions juridiques remontant à l’époque où elle portait le nom de Valeant, en acceptant de payer 94 millions, plus les frais d’administration, pour régler une action collective canadienne en valeurs mobilières.

L’action intentée devant la Cour supérieure du Québec en 2015 alléguait des violations des lois canadiennes sur les valeurs mobilières dans la foulée d’un plongeon du cours des actions de l’entreprise survenu il y a environ cinq ans.

Dans le cadre du règlement, la société et les autres défendeurs n’admettent aucune responsabilité et rejettent toutes les allégations d’actes répréhensibles.

La société pharmaceutique établie à Laval affirme que le règlement résout essentiellement les mêmes questions qu’une action collective américaine en valeurs mobilières, qui a été réglée l’année dernière pour 1,21 milliard US.

Le président et chef de la direction de Bausch Health, Joseph Papa, a affirmé que les règlements et la résolution récente des anciennes enquêtes de la Securities and Exchange Commission mettaient fin aux problèmes juridiques de l’entreprise et lui permettaient de se concentrer sur ses activités actuelles.

Valeant Pharmaceuticals, qui a été brièvement la société la plus fortement évaluée du Canada, a cumulé 30 milliards US de dettes – environ trois fois ses revenus annuels – grâce à une vague d’acquisitions, avant que le cours de son action ne plonge alors que s’accumulaient les poursuites et les enquêtes.