(Vancouver) La société forestière Canfor a averti jeudi que l’impact de la pandémie de COVID-19 « pèserait lourdement » sur sa performance financière cette année, alors qu’elle affichait une perte nette de 70 millions pour son premier trimestre.

La perte, réalisée à partir de revenus de 1,17 milliard pendant les trois premiers mois de 2020, se comparait à une perte de 86,6 millions pour la même période en 2019, alors que ses revenus avaient été de 1,15 milliard.

La société établie à Vancouver a affiché une perte d’exploitation de 89 millions au premier trimestre, incluant une dépréciation de stocks de 63 millions pour ses activités de bois d’œuvre — laquelle a été partiellement contrebalancée par une récupération de 10,7 millions dans celles des pâtes et papiers. Au premier trimestre de l’an dernier, la perte d’exploitation avait été de 64,3 millions.

En réponse à la pandémie, Canfor a annoncé à la fin mars et au début avril qu’elle réduirait sa production dans la plupart de ses scieries britanno-colombiennes, ainsi qu’à l’usine de pâte Northwood de Canfor Pulp Products.

Elle a aussi annoncé une réduction de ses dépenses en immobilisations de 20 millions pour son segment du bois d’œuvre et de 15 millions pour celui des pâtes et papiers. Au total, la diminution par rapport au programme de dépenses de 2019 et d’environ 100 millions.

Canfor a précisé s’attendre à des conditions volatiles pour le marché du bois d’œuvre pour le reste de l’année, ajoutant que l’activité de construction de maisons aux États-Unis resterait vraisemblablement à de faibles niveaux.

« Même si nous avons observé une modeste amélioration de nos résultats dans nos activités de bois d’œuvre et de pâtes et papiers au premier trimestre, ces résultats ont été significativement éclipsés par l’épidémie de virus et la volatilité extrême du marché, ainsi que l’importante agitation économique qu’elles ont entraînée », a affirmé le chef de la direction de Canfor, Don Kayne, dans un communiqué de presse.