La Banque Nationale a presque doublé ses profits au premier trimestre, période au cours de laquelle la sixième banque en importance au pays a surpassé les attentes des analystes.

L'institution financière québécoise a dévoilé mercredi un bénéfice net de 497 millions, ou 1,34 $ par action, en hausse de 90% par rapport à il y a un an.

Au premier trimestre de l'exercice précédent, la Banque Nationale avait radié sa participation dans l'entreprise associée Maple Financial Group en inscrivant une charge de 164 millions avant impôts.

Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier, le revenu total a bondi de 12% pour s'établir à 1,7 milliard.

Abstraction faite des éléments non récurrents, le profit ajusté de la Banque Nationale a été de 502 millions, ou 1,35 $ par action, en hausse de 17,6%.

Les analystes sondés par Thomson Reuters s'attendaient à un bénéfice ajusté par action de 1,26 $ ainsi qu'à un chiffre d'affaires total de 1,62 milliard.

La Banque Nationale a bénéficié d'une bonne performance de son secteur de la gestion de patrimoine, qui a affiché un résultat net de 101 millions $, en hausse de 31%.  Du côté des particuliers et des entreprises, le résultat net a progressé de 18%, à 213 millions.

Quant aux marchés financiers, le résultat net est passé de 4 millions à 183 millions, puisque ce secteur n'a pas eu à tenir compte d'une charge de dépréciation, comparativement à l'an dernier.

John Aiken, de Barclays Capital, s'est dit satisfait de constater que le ratio de fonds propre de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires, qui mesure la résilience des banques, atteint maintenant 10,6%.

«Nous croyons que de franchir la barre du 10,5% contribuera à rassurer les marchés», écrit l'analyste dans une note envoyée par courriel.

Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires - un indicateur clé dans le secteur financier - s'est établi à 18,6%, par rapport à 9,5% au premier trimestre de l'exercice précédent.