Kolombo Technologies (V.KOL) compte bientôt commercialiser un système qui permet de détecter si des conteneurs ou des citernes contenant des aliments ont été ouverts depuis leur sortie de l'usine ou si la marchandise a été altérée ou manipulée pendant le transport.

Kolombo Technologies [[|ticker sym='V.KOL'|]] compte bientôt commercialiser un système qui permet de détecter si des conteneurs ou des citernes contenant des aliments ont été ouverts depuis leur sortie de l'usine ou si la marchandise a été altérée ou manipulée pendant le transport.

Une application présentée avant tout comme une façon de contrer le bioterrorisme.

Kolombo ajoute ainsi une nouvelle application à son système de gestion, de protection et d'antivol de véhicules routiers. Les tests effectués ont été un succès, indique la société.

Le système arrive notamment à détecter les variations de température ou de pression à l'intérieur du contenant de transport, puisque de telles variations ont une incidence sur la qualité. Il parvient aussi à savoir si le réservoir ou la caisse qui contient la marchandise a été ouvert.

«Toute ouverture non autorisée du conteneur ou d'une citerne de même que tout arrêt non planifié sont automatiquement identifiés, documentés, communiqués et contrôlés. Il s'agit d'une innovation majeure pour l'industrie du transport», a fait valoir le président et chef de la direction, Martin Arsenault.

Car plus qu'un simple contrôle de la qualité ou un moyen de prévenir le vol, Kolombo considère sa nouvelle technologie comme une mesure contre le bioterrorisme alimentaire, qui consiste à contaminer de la nourriture pour empoisonner la population qui va l'ingérer.

«Le meilleur moyen de faire une attaque terroriste, c'est d'aller vers un produit de consommation rapide, comme le lait par exemple», remarque

M. Arsenault. C'est donc ce que les Américains redoutent par-dessus tout.

D'où l'intérêt d'opter pour une telle application, qui produit un rapport qui garantit l'intégrité de la marchandise, donc qu'il n'y a eu aucune manipulation.

Le système exerce un suivi électronique de la marchandise et dresse un historique du cheminement de transport. Kolombo croit qu'il aura son premier client pour cette application d'ici quelques mois.

Il s'agit d'ailleurs du client qui a participé aux tests, une entreprise agroalimentaire dont M. Arsenault n'a pas voulu dévoiler le nom lundi.

La technologie vise autant le marché canadien qu'américain. Le titre de Kolombo a clôturé lundi à 35 cents, en hausse de 18,6 %, soit 5,5 ¢.