La crise de l'immobilier s'est encore aggravée en septembre aux États-Unis, avec des reventes de logements au plus bas depuis 1999.

La crise de l'immobilier s'est encore aggravée en septembre aux États-Unis, avec des reventes de logements au plus bas depuis 1999.

La crise financière de l'été pèse durement sur le secteur.

Les reventes de logements ont baissé de 8% en septembre par rapport à août, à 5,04 millions d'unités (en rythme annuel), a annoncé mercredi le groupement national des agents immobiliers (NAR).

C'est une grosse déception pour les analystes qui tablaient sur 5,25 millions de logements revendus. C'est aussi le rythme le plus faible enregistré depuis 1999, date à laquelle la NAR a commencé à compiler les chiffres dans leur présentation actuelle.

Sur un an, les reventes de logements ont plongé de 19,1% en septembre.

Ces chiffres donnent une nouvelle illustration de la durée de la crise du marché immobilier, qui semblait devoir rebondir avant l'été mais s'est retrouvé plombé par la crise du crédit qui a débuté en août.

«La crise du crédit d'août a eu un fort impact, qui a artificiellement retiré des ventes en septembre», a estimé Lawrence Yun, chef économiste de la NAR.

Du fait du durcissement des conditions d'attribution de prêt, de nombreux acquéreurs potentiels ne peuvent plus prétendre à devenir propriétaires et certains doivent renoncer au logement pour lequel ils avaient pourtant signé une promesse d'achat.