Le géant canadien de l'aluminium Alcan (T.AL) a engagé des négociations avec le groupe minier anglo-australien Rio Tinto en vue d'une fusion, dans le but d'éviter une offre d'achat hostile lancée à son encontre par l'américain Alcoa.

Le géant canadien de l'aluminium Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] a engagé des négociations avec le groupe minier anglo-australien Rio Tinto en vue d'une fusion, dans le but d'éviter une offre d'achat hostile lancée à son encontre par l'américain Alcoa.

Alcan s'est refusé à tout commentaire, mais a indiqué que les tentatives pour trouver un allié s'étaient intensifiées ces dernières semaines, selon le Globe and Mail.

Le quotidien torontois précise que Rio Tinto a mandaté ce week-end la Banque CIBC pour préparer une éventuelle transaction avec Alcan.

Dans des documents transmis aux autorités de marché, Alcan a indiqué «avoir entamé des négociations concernant des transactions alternatives à l'offre d'Alcoa», poursuit le journal.

Alcoa a lancé en mai une OPA hostile pour 33 milliards de dollars, valeur de l'époque, sur son concurrent canadien. Depuis, les rumeurs d'offre d'achat de groupes miniers sur Alcan pour contrer l'offre d'Alcoa vont bon train sur les marchés boursiers.

Outre Rio Tinto, le premier groupe minier mondial BHP Billiton et le brésilien CVRD sont vus notamment comme des repreneurs potentiels.

Par ailleurs, la presse britannique indiquait mardi que BHP serait aussi intéressé par Alcoa. Il discuterait avec des fonds d'investissement, dont l'américain Blackstone, en vue de lancer une OPA de 40 milliards de dollars sur le groupe américain.