En perte de vitesse face à ses concurrents, le fabricant d'agendas électroniques et de téléphones intelligents Palm (PALM), envisage diverses options, dont la vente, une prise de participation par un fonds ou encore une acquisition, indique le Wall Street Journal sur son site Web.

En perte de vitesse face à ses concurrents, le fabricant d'agendas électroniques et de téléphones intelligents Palm [[|ticker sym='PALM'|]], envisage diverses options, dont la vente, une prise de participation par un fonds ou encore une acquisition, indique le Wall Street Journal sur son site Web.

Palm travaille avec la banque d'investissement Morgan Stanley pour «évaluer ses options», écrit le WSJ en citant des sources proches du dossier.

Les rumeurs se sont multipliées ces derniers mois autour de Palm, considéré comme une cible pour un rachat, car sa valeur boursière est inférieure à 2 milliards US, loin de géants comme Motorola (45 milliards US) ou Nokia (84 milliards US).

Vendredi, l'action Palm a d'ailleurs bondi de près de 11%, à 18,30 $ US, suite à des rumeurs d'une prochaine vente à Nokia, ce qui est loin d'être certain, selon le WSJ.

Les smartphones de Palm (marque Treo) sont concurrencés par ceux de Nokia ou Motorola, et bientôt par le futur iPhone du groupe Apple, le fabricant du baladeur iPod. Palm a aussi du mal à vendre ses Treo aux entreprises, un marché dominé par les BlackBerry de Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]].

En février 2006, l'un des plus gros actionnaires individuels de Palm, Mark Nelson, avait demandé au conseil d'administration d'étudier une vente du groupe, jugeant que la concurrence rognait les prix et les marges du secteur, précise le WSJ.

Jusqu'à fin 2006 le PDG de Palm, Ed Colligan, voulait que le groupe reste indépendant, ajoute le WSJ, mais depuis la concurrence s'est durcie.

Au 2e trimestre de son exercice (trimestre clos en novembre) Palm a vu son bénéfice net chuter de 95% et ses ventes de 12%. Il a aussi révisé en baisse ses perspectives, alors que son nouveau modèle, le Treo 750, a pris du retard.

Le groupe a également indiqué qu'il disposait de 500 M$ US en cash et évoqué des acquisitions.

Palm s'était lancé en 1996 dans les ordinateurs de poche avec son propre système d'exploitation Palm Os. La société en a vendu 34 millions, puis s'est lancés dans les smartphones, qui représentent désormais 75% de son chiffre d'affaires de 1,6 milliard $ US en 2006.

Selon l'institut spécialisé Canalys, au 4e trimestre 2006 Nokia détenait 50% du marché des smartphones, loin devant RIM, n°2 avec 8,3%, suivi de Motorola (6,6%) puis de Palm, tombé à seulement 5,5% contre 9,2% un an plus tôt.