Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires

Le conseil

Changez vos publications négatives toxiques pour des histoires positives

Alors que l’économie allemande va mal, que les grèves se multiplient là-bas aussi, que les entrepreneurs allemands n’ont jamais été aussi déprimés et que les exportations sont à la baisse, le stratège en création de marques Oliver Eckart propose de changer le discours négatif ambiant, notamment sur les réseaux sociaux, et de miser sur l’innovation pour retrouver l’essence de la marque allemande de demain. Si la marque commerciale Made in Germany montre des fissures, il faut surmonter la peur, reconnaître les occasions favorables et agir avec courage, affirme le président de l’agence 2becontinued, qui a travaillé avec Nike, L’Oréal et Disney. « Un débat public toxique n’aide pas. Nous avons plutôt besoin d’une communication axée sur les solutions et sur une volonté de changement », croit l’expert, dont les conseils s’appliquent au-delà des frontières de l’Europe. « Il est temps de se concentrer sur les histoires entrepreneuriales positives. » L’économie a traversé de nombreuses crises et en est sortie renforcée, rappelle Oliver Eckart, qui invite à miser sur un état d’esprit positif. « Les optimistes, c’est-à-dire les entrepreneurs, ont reconnu et exploité les opportunités malgré tous les risques. Ils ont toujours été une minorité contre la majorité publique. »

Source : 2becontinued.de

L’étude

Oui, les patrons veulent télétravailler

Les patrons souhaitent davantage travailler à domicile que les employés, mais continuent de promouvoir les exigences des hautes directions et des membres de conseil d’administration, révèle une nouvelle étude auprès de 3000 travailleurs et directeurs aux États-Unis publiée par CNBC. Au cours des années de débat sur le travail à distance, les cadres supérieurs ont souvent été les plus ardents défenseurs du retour au bureau même s’ils souhaitent travailler à domicile autant, sinon plus que leurs employés : 68 % des cadres intermédiaires et des propriétaires contre 48 % des employés. Bien que certains PDG comme Andy Jassy, d’Amazon, et Jamie Dimon, de JPMorgan Chase, exercent une pression en faveur du retour au bureau, plus de 80 % des cadres et des non-cadres souhaitent une flexibilité, indique une autre étude citée par CNBC. Pourquoi font-ils l’inverse ? À cause des incitations financières et des pressions exercées par les actionnaires ou les supérieurs hiérarchiques, explique le média.

Source : CNBC

L’inspiration

Top 10 des meilleurs emplois en 2024

Pour dresser sa liste, Indeed a tenu compte de la rémunération offerte, qui doit se situer au-dessus du salaire médian canadien de 63 200 $, de la disponibilité du poste ainsi que de la possibilité de travail à distance ou hybride. Pour 2024, la variété domine et on voit une réduction des postes liés à la technologie. Indeed prévoit même un ralentissement des embauches pour ces emplois recherchés et bien rémunérés. Voici les résultats :

  1. Directeur fiscal principal (139 063 $)
  2. Praticien de la protection de l’enfance (77 034 $)
  3. Responsable de la gouvernance (97 469 $)
  4. Ingénieur électricien en chef (110 000 $)
  5. Doyen associé (114 281 $)
  6. Ingénieur en structure (93 755 $)
  7. Coordinateur de projet principal (81 224 $)
  8. Ingénieur de projet (91 153 $)
  9. Bibliothécaire (75 360 $)
  10. Superviseur de la comptabilité (79 594 $)

Source : Indeed

La citation

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Louis Morissette

Si tu imposes ton autorité sans respect, sans crédibilité, sans écoute, tu auras des équipes dysfonctionnelles, un climat toxique et un roulement de personnel épouvantable.

Louis Morissette

C’est ce qu’affirme Louis Morissette, homme d’affaires, humoriste, comédien, scénariste et producteur télé, dans le dernier numéro de la revue Gestion, qui sera publié le 19 janvier. Celui qui a fondé KO en 2011 se dit fier que ses employés décident de rester dans son entreprise, et longtemps. Dans cette entrevue, Louis Morissette explique aussi que s’il est « le meilleur autour d’une table », c’est qu’il n’est pas à la bonne table. « Il faut que je travaille avec des gens très forts pour me challenger. Mais en cherchant ça, j’accepte de leur donner du pouvoir », confie-t-il à Gestion.

Source : Revue Gestion de HEC Montréal

La tendance

Les lieux de travail 2024

En se basant sur un sondage mené auprès de 1006 employés en mode hybride et 311 employeurs en collaboration avec Angus Reid Group, Bureau en gros a établi ses prévisions au sujet des tendances du lieu de travail qui domineront en 2024. Le constat est clair : les modèles de travail flexibles sont là pour durer. Si la plupart des travailleurs en mode hybride sont tenus de se présenter au bureau entre un et trois jours par semaine, 81 % des répondants au sondage sont très satisfaits de leur régime actuel. La majorité des travailleurs, 56 %, déclarent être plus heureux les jours où ils travaillent à domicile et 51 % des employés qui sont nouveaux dans l’entreprise déclarent être plus heureux au bureau. Les autres tendances sont celles de la création de liens de qualité entre collègues, qui sera mise de l’avant lors des journées au bureau, et de la technologie, qui continuera d’être à la fois un atout et un besoin pour les lieux de travail du futur.

Source : Bureau en gros