L’employeur et Unifor recommenceront à négocier pour tenter de dénouer l’impasse qui paralyse la Voie maritime du Saint-Laurent. Il faudra toutefois patienter jusqu’à vendredi avant d’assister à cette séance qui se déroulera en présence d’un médiateur.

Cette rencontre aura lieu à Toronto, a-t-on annoncé, mardi, au troisième jour du débrayage qui paralyse le réseau d’écluses qui relie le bas du fleuve Saint-Laurent aux Grands Lacs.

« Unifor se conformera à l’appel à la médiation et continuera à soutenir ses membres sur le piquet de grève pendant les pourparlers », a fait savoir le syndicat, qui représente les quelque 360 employés en grève de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL).

Les salaires sont au cœur de l’impasse dans ce conflit.

Selon la CGVMSL, les parties ont individuellement rencontré le ministre du Travail Seamus O’Regan ainsi que son collègue Pablo Rodriguez (Transports). Ottawa a incité l’employeur et le syndicat à « revenir à la table ». La grève survient environ deux mois avant la fermeture de la Voie maritime pour la saison hivernale.

Dans une lettre envoyée à MM. O’Regan et Rodriguez, mardi, les Armateurs du Saint-Laurent, la Fédération maritime du Canada, la Société de développement économique du Saint-Laurent et le Conseil maritime de l’Ontario exhortent le gouvernement Trudeau à intervenir afin de « résoudre la situation ».

« La Voie maritime est le pivot de nos chaînes d’approvisionnement canadiennes et américaines, garantissant une fluidité vitale », plaident les signataires de la missive.