Le Japon rouvre ses portes au bœuf transformé canadien, vingt après l’imposition de restriction à la suite de la découverte d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Alberta.

Le Japon est le deuxième marché en importance pour le Canada pour les produits du bœuf canadien et sa valeur y était évaluée à 518 millions en 2022.

Dans le cadre de l’« Accord de partenariat transpacifique global et progressiste », entré en vigueur fin 2018, les droits de douane de 38,5 % imposés par le Japon sur les importations de bœuf (dont les galettes de bœuf haché) passeront à 23,35 % d’ici le 1er avril 2023 et à 9 % d’ici 2033, a annoncé du même coup Agriculture et Agroalimentaire Canada, lundi.

Cet accès élargi au marché fait suite à un autre assouplissement des restrictions en 2019, lorsque le Japon avait approuvé les importations de bœuf canadien provenant de bovins âgés de plus de 30 mois.

« Il s’agit d’une étape significative dans notre relation commerciale avec le Japon, un partenaire de confiance dans l’Indo-Pacifique », s’est réjouie la ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude-Bibeau.