La vaste majorité des jeunes de la province utilisent encore le plus souvent le français dans les commerces de proximité, selon une étude de l’Office québécois de la langue française (OQLF) rendue publique vendredi. Cette proportion chute cependant pour les achats en ligne par manque d’options.

L’étude, pour laquelle plus de 6000 jeunes de 18 à 34 ans ont été interrogés sur leurs habitudes de consommation en 2021, montre que la tendance est stable depuis 2016.

Consultez l’étude de l’OQLF

À l’époque, 86,8 % des Québécois disaient utiliser le français dans les commerces de proximité (il n’y avait pas de différence significative entre les groupes d’âge, note l’OQLF). Aujourd’hui, 86,7 % des 18-34 ans font de même.

À Montréal, les jeunes sont moins proportionnellement moins nombreux à utiliser le français le plus souvent dans les commerces (75,5 %), mais cela représente une hausse par rapport aux résultats de 2016 (68,1 %).

Ils ne sont cependant que 42,9 % à utiliser le français le plus souvent pour leurs achats en ligne, contre 36,2 % pour l’anglais et 20,5 % pour les deux langues. « Les francophones utilisant l’anglais le plus souvent expliquaient principalement cette situation par le fait que plus d’options s’offraient à eux dans cette langue », note l’étude.

La majorité des jeunes préfèrent être servis en français dans les commerces (68,4 %). Sans surprise, ce taux est plus élevé chez les francophones (79,6 %) et atteint 49,9 % chez les allophones, contre seulement 12,5 % des anglophones.

« La majorité des jeunes considèrent qu’un service au Québec doit toujours être accessible en français, sans pour autant être contre la possibilité qu’un service soit offert en anglais aux personnes qui le désirent », conclut l’OQLF.