Une obligation
Mon opinion est que le lait de base, quel que soit son pourcentage de matières grasses, doit être disponible dans toutes les épiceries sans exception. Son prix de vente doit inclure un bénéfice constant en pourcentage pour le marchand dans une fourchette de plus ou moins 1 %. Si le marchand vend déjà le lait de base, il a l’obligation de continuer à le vendre en respectant la marge de profit fixée.
Zdenko Superina
Le lait de base absent des tablettes
Nous avons constaté depuis longtemps que notre dépanneur du coin avait très peu de lait de base et jamais de contenant d’un litre de lait 1 %. On trouve toujours du lait dont le prix n’est pas réglementé dans tous les formats et les pourcentages. Le propriétaire peut invoquer que c’est parce qu’il ne le vend pas. À la lecture de votre article, on peut supposer une autre raison.
Anny Harvey
Une « fausse » inflation ?
Drôle de moment pour les détaillants de demander une marge plus élevée sur le lait. L’inflation que nous subissons actuellement est en bonne partie causée par un désir de s’enrichir plus vite, tout en faisant passer ça sur le dos du dérèglement macroéconomique que la pandémie a causé. Je suspecte que pour une majorité de produits, le prix a augmenté plus que l’addition des augmentations sur les coûts fixes et variables des entreprises.
Christian Azar, agronome retraité
Un produit d’appel incontournable
Le retrait du lait des frigos des dépanneurs me semble peu probable, car il est souvent la raison de l’arrêt au dépanneur d’un client qui achètera aussi d’autres produits avec une meilleure, voire une excellente profitabilité. C’est ce qu’on appelle communément un « loss leader » [produit d’appel].
Richard Ferland, Ottawa
Et la gestion de l’offre dans tout ça ?
Si le lait coûte de plus en plus cher, il faut se tourner vers la Commission canadienne du lait, qui fixe en toute opacité les prix de production. À quand une enquête publique sur la sacro-sainte gestion de l’offre du cartel du lait ? Pourquoi les politiciens tardent-ils à agir, alors qu’ils se sont mouillés pour une enquête semblable sur les télécoms ? Est-ce à dire que réduire le prix des cellulaires est plus payant politiquement que de gérer le prix du lait, un produit pourtant essentiel à notre alimentation ?
Charles Lavoie
Vive les boissons végétales !
Nous achetions des produits laitiers, mais depuis les dernières augmentations, nous avons cessé de le faire. Pas question pour nous de payer plus de 8 $ pour une livre de beurre ou 10 $ pour un sac de 400 grammes de fromage en grains. Quant au lait, nous sommes devenus adeptes de boissons végétales Ils veulent vendre plus cher les produits laitiers ? Qu’ils les gardent.
Jean Belleville
Les détaillants doivent demeurer libres
Au prix payé pour cet excellent fromage québécois, je suppose que le détaillant peut bénéficier d’une marge brute de profit d’au minimum 12 %. Le détaillant doit demeurer totalement libre de vendre ou non du lait, et ce, au prix qui lui permet de demeurer en affaires. Il n’a pas à subventionner un produit alimentaire. Si l’État veut garantir l’accès au lait pour les enfants, il n’a qu’à offrir des coupons rabais aux parents.
Gaétan Roy
L’essentiel est cher
Le prix du lait est trop élevé si on considère que c’est un élément santé et de base. Je sympathise avec les jeunes familles dont le budget doit exploser même si elles n’achetent que l’essentiel.
Lise Palardy