(Montréal) Les négociations en vue du renouvellement de la convention collective reprennent, lundi, pour les quelque 30 000 syndiqués de l’Alliance de la fonction publique à l’Agence du revenu du Canada.

Il s’agit des employés qui traitent les déclarations de revenus, donnent les renseignements fiscaux au public, font du travail administratif et entretiennent l’équipement.

La convention collective est échue depuis le 31 octobre 2016.

Parmi les points en litige, on note les augmentations de salaire, le recours aux emplois à durée déterminée (à contrat), les conditions de travail dans les centres d’appels et la conciliation travail-famille.

Dans le cas des 70 000 autres membres de l’Alliance de la fonction publique qui travaillent dans le secteur Programmes et administration — le plus grand groupe au fédéral — les négociations avec le Conseil du trésor fédéral avaient repris le 23 juin. Elles ont trait non seulement au renouvellement de la convention collective, mais aussi au dédommagement à verser aux salariés à cause des ratés du système de paie Phénix.

L’AFPC n’a pas accepté l’offre du gouvernement fédéral de 1,25 jour de congé pour compenser chaque année de problèmes de paie avec Phénix.

L’ensemble des négociations en vue du renouvellement des conventions collectives avaient été suspendues à cause de la crise du coronavirus.

Des votes de grève avaient même commencé ou devaient commencer — tout dépendant du syndicat — lorsque le processus a été interrompu à cause de la pandémie. Une grève de quelque 120 000 syndiqués était alors envisagée par l’AFPC en avril ou mai.

Au Québec, l’Alliance de la fonction publique du Canada est affiliée à la FTQ — de loin la plus grande centrale syndicale.