Des tests en laboratoire d'échantillons prélevés sur un homme ayant développé au Canada les symptômes d'une fièvre hémorragique, comme celle provoquée par le virus Ebola, indiquent qu'il n'est pas atteint du virus mortel.

«Je peux vous confirmer que le test (pour l'Ebola) est négatif», a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère fédéral de la Santé, Michael Bolkenius.

Les tests ont par ailleurs confirmé que le patient hospitalisé n'est pas atteint du virus de Marbourg ou des fièvres hémorragiques de Lassa, de Crimée-Congo ou de la vallée du Rift, a indiqué pour sa part l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'homme avait été mis à l'isolement dans un hôpital de la Saskatchewan en attendant les résultats des analyses effectuées au laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, au Manitoba.

Ses proches avaient aussi été placés en quarantaine, même s'ils ne présentaient pas de symptômes de fièvre.

L'homme, qui s'était déplacé pour son travail, «revenait du Liberia» mais n'avait développé les symptômes qu'à son retour au Canada, selon une responsable de la santé de la Saskatchewan, Denise Werker.

Il n'était donc pas une menace sanitaire pour les autres voyageurs, car «les personnes ne sont pas très contagieuses pendant la période d'incubation», avait affirmé Mme Werker.

La bataille s'intensifiait mardi en Guinée, épicentre d'une épidémie de fièvre Ebola, pour éviter sa propagation, après que le Liberia a rapporté ses premiers cas suspects.

De janvier au 23 mars, au moins 61 personnes sont mortes en Guinée de fièvre hémorragique, plusieurs des 87 cas identifiés ayant été confirmés comme étant dus au virus Ebola, l'un des plus mortels et des plus contagieux, pour lequel il n'existe aucun vaccin ou remède.

Le virus Ebola provoque une forte fièvre, des vomissements et des diarrhées qui provoquent la mort dans la plupart des cas.