Le ministre de l'Agriculture, André Lamontagne, se dit « certainement » préoccupé par le sort des terres agricoles au sud de Québec, à la suite de la sortie de l'Union des producteurs agricoles (UPA) contre le projet de troisième lien à l'est. Il entend faire part des ses préoccupations à ses collègues caquistes et s'assurer que le projet se réalise « selon les règles ».

Ce projet de troisième lien, cher au gouvernement Legault, risque d'accélérer l'étalement urbain et de réduire la superficie de bonnes terres fertiles dans Chaudière-Appalaches, a déclaré le président du syndicat des producteurs agricoles, Marcel Groleau, dans une entrevue à La Presse.

Questionné mardi à son arrivée à une réunion du caucus caquiste, André Lamontagne a répondu qu'il a « certainement » une préoccupation quant à l'impact du projet sur les terres agricoles. Il n'a pas beaucoup étayé sa position.

« Quand il y a des projets qui sont faits qui viennent mettre une pression sur les terres, il faut s'assurer que quand c'est fait, c'est fait selon les règles. Ce projet-là peut présenter ce potentiel-là, mais c'est très embryonnaire encore », a-t-il affirmé. Il a souligné que les études viennent à peine d'être lancées et que le tracé exact n'est pas connu. « Il y a un bureau [de projet], et c'est tout ce que je sais pour l'instant », a-t-il dit.

Il compte « bien sûr » faire part de ses préoccupations à ses collègues.