La Coalition avenir Québec (CAQ) estime que l'homme d'affaires et président de la campagne électorale des libéraux, Alexandre Taillefer, dirige «les destinées de son créancier», car «son modèle d'affaires basé sur les subventions». Elle lui demande d'ouvrir ses livres pour divulguer l'ensemble des prêts et subventions publiques que touchent ses entreprises.

En mêlée de presse, jeudi, le député caquiste Simon Jolin-Barrette a interpelé M. Taillefer en martelant qu'il doit divulguer «combien d'argent des Québécois sert à financer ses entreprises».

«On veut savoir le portrait global de l'aide de l'État qui est offerte aux entreprises de M. Taillefer, que ce soit l'entreprise principale ou les filiales associées [dans lesquelles il] détient des intérêts», a dit M. Jolin-Barrette.

Pascal Bérubé, leader parlementaire du Parti québécois (PQ), considère pour sa part que le commissaire au lobbyisme pourrait s'intéresser aux différents intérêts économiques d'Alexandre Taillefer et de son lien désormais étroit avec le gouvernement. 

«Si d'aventure et par tristesse, le gouvernement libéral est reconduit au pouvoir, il aura eu un accès privilégié», a dit le député péquiste. 

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