Le premier ministre Jean Charest défend le ministre de l'Emploi et du Travail, Sam Hamad, soupçonné d'avoir bénéficié d'un traitement de faveur dans un hôpital de Québec.

Des gens qui ont attendu plusieurs heures à l'urgence du Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) ont soutenu que M. Hamad et son fils de 13 ans avaient été traités plus rapidement qu'eux, samedi soir dernier.

Des informations recueillies par TVA et Le Journal de Québec laissent croire que le ministre et son fils auraient court-circuité le processus, puisqu'ils ont été convoqués dans une salle de pré-examen sans revenir dans la salle d'attente comme les autres.

Le ministre Hamad a rétorqué que son fils a été traité avec célérité parce qu'il présentait les symptômes de la grippe A(H1N1), qu'il souffre d'asthme et qu'il n'avait pas été vacciné.

Jeudi, le premier ministre Charest a brièvement commenté, indiquant qu'il croyait les explications fournies par M. Hamad.

Il a aussi ajouté que les ministres et les députés du gouvernement ont le devoir de respecter les mêmes consignes qui s'appliquent à la population, que ce soit dans le cadre de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) ou dans les établissements de santé en général.