Les trois partis d'opposition vont tout mettre en oeuvre, ce printemps, pour forcer le gouvernement à s'attaquer au problème grandissant du décrochage scolaire.

Ils veulent exiger que Québec investisse les sommes promises destinées à amener les jeunes du secondaire à demeurer sur les bancs d'école, et se dote d'urgence d'un véritable plan d'action pour y parvenir.

Dès la rentrée parlementaire de mars, l'opposition officielle du Parti québécois (PQ), l'Action démocratique (ADQ) et Québec solidaire (QS) ont bien l'intention de faire bouger le gouvernement, mais pas tous dans la même direction.

Ainsi, le PQ et l'ADQ veulent que l'Assemblée nationale convoque au plus tôt une commission parlementaire devant proposer des pistes de solution à court terme, mais Québec solidaire cherche d'autres solutions, jugeant que la situation est trop urgente pour discuter au lieu d'agir.

Leur sortie faisait suite à une dépêche de La Presse Canadienne de la veille, rappelant que la situation s'était aggravée ces dernières années, alors que le taux de décrochage était passé de 26 à près de 29 pour cent entre 2000 et 2007 chez les jeunes du secteur public, selon les indicateurs du ministère de l'Éducation.