La force de sécurité de la colline du Parlement se tourne vers des enquêteurs externes après avoir géré plusieurs plaintes de harcèlement plus tôt cette année.

Le Service de protection parlementaire (SPP) a requis l'aide d'une tierce partie par un appel d'offres. Selon le document rendu public, le SPP a accusé un retard il y a quelques mois dans le traitement d'un «nombre important de plaintes de harcèlement actives et formelles».

Même si ces dossiers ont depuis été clos, un soutien extérieur préviendrait de nouveaux arriérés, fait valoir Joseph Law, un porte-parole du SPP.

Le chef de cabinet de la direction du Service n'a pas pu préciser la nature ou le nombre de plaintes ayant mené à la récente accumulation de dossiers, évoquant la protection de la vie privée des personnes concernées.

Le SPP se conforme aux politiques de prévention du harcèlement formulées par le Sénat et la Chambre des communes, qui requièrent un enquêteur d'une tierce partie. L'organisation cherche de l'aide extérieure faute de ressources internes destinées spécifiquement à la mise en oeuvre de ces politiques.

Sa propre politique de prévention du harcèlement est en cours d'élaboration et devrait pouvoir être implantée plus tard cette année.

Un rapport déposé au Parlement plus tôt ce mois-ci révélait que 35 cas de harcèlement ont été portés à l'attention du responsable aux ressources humaines des Communes au cours de la dernière année - pour la plupart sous la forme de requêtes.

Seulement trois d'entre eux ont fait l'objet d'une enquête formelle, dont deux concernaient du harcèlement de nature sexuelle. Le troisième cas était catégorisé comme étant de nature «mixte» et un seul d'entre eux a été jugé «fondé».