La ministre de la Santé Rona Ambrose a affirmé que le gouvernement fédéral était enclin à travailler avec les victimes de la thalidomide afin qu'elles soient soutenues adéquatement.

Mme Ambrose a rencontré, lundi, les représentants de l'Association canadienne des victimes de la thalidomide.

Dans un communiqué, elle a déclaré que tous les Canadiens compatissaient avec la souffrance que les survivants de la thalidomide ont endurée depuis les années 1960.

Elle a ajouté qu'il était clair que leurs besoins de santé avaient changé et qu'ils exigeaient un soutien permanent, mais elle n'a rien annoncé de spécifique en termes de plan d'action ou de soutien financier.

Les victimes de la thalidomide demandent un soutien financier plus important de la part d'Ottawa. Toutes les victimes sont nées de mères qui avaient consommé un médicament approuvé par Santé Canada dans les années 1950 et 1960 sans connaître les effets secondaires désastreux.

Au cours de la soirée, la Chambre des communes a adopté à l'unanimité une motion du Nouveau Parti démocratique visant à assurer le soutien des victimes. «Ça fait 50 ans que les victimes attendent un appui du gouvernement. Ça a pris du temps mais heureusement, aujourd'hui (lundi), elles pourront obtenir réparation pour les nombreux torts qu'ils ont subis grâce à notre motion», a déclaré la porte-parole du NPD en matière de santé, Libby Davies.

«La rencontre d'aujourd'hui constitue un pas dans la bonne direction, la création d'un partenariat en vue de trouver une solution, a écrit Mme Ambrose dans le communiqué. Notre gouvernement s'est engagé à travailler avec l'Association canadienne des victimes de la thalidomide afin de déterminer comment nous pourrons à l'avenir mieux répondre aux besoins des victimes.»