Le candidat libéral dans Bourassa, Emmanuel Dubourg, a contre-attaqué hier à la suite de l'offensive lancée par ses adversaires néo-démocrates, en rappelant que Thomas Mulcair a lui aussi empoché une indemnité de transition de 135 000 $ lorsqu'il a quitté la politique provinciale.

Les élections partielles pour combler le siège de Denis Coderre à la Chambre des communes se sont échauffées, hier, lorsque le Nouveau Parti démocratique (NPD) a déployé des pancartes dénonçant M. Dubourg comme membre du « Club privilège libéral ». La publicité rappelle que l'ancien député provincial de Viau a empoché une indemnité de 100 000 $ lorsqu'il a quitté l'Assemblée nationale pour tenter sa chance en politique fédérale.

Le candidat libéral n'a évidemment pas apprécié la nouvelle offensive de ses adversaires.

« Je ne prends même pas le temps de le qualifier, ils sont en train de faire une campagne de salissage », a dénoncé M. Dubourg.

Il a néanmoins rappelé que le chef du NPD, Thomas Mulcair, a siégé pendant 13 ans comme député libéral à l'Assemblée nationale. Et qu'à ce titre, il a eu droit à une indemnité de transition de 135 000 $ lorsqu'il a décidé de ne pas se présenter aux élections provinciales de mars 2007.

« Lui, en quittant comme député libéral, il a touché 135 000 $, a dit M. Dubourg. Il n'y a aucun député, à ma connaissance, qui a quitté l'Assemblée nationale et qui n'a pas encaissé sa prime. »

Au bureau de la candidate néo-démocrate Stéphane Moraille, on affirme que les cas d'Emmanuel Dubourg et de Thomas Mulcair n'ont rien en commun.

« La situation est complètement différente, a dit le porte-parole de Mme Moraille, David Patry. M. Dubourg a brisé son contrat avec les citoyens de Viau en démissionnant neuf mois après son élection. »

Les élections partielles auront lieu le 25 novembre prochain dans Bourassa, Toronto-Centre (Ontario), ainsi que dans Provencher et Brandon-Souris (Manitoba).