(Québec) Malgré son exclusion du caucus libéral et la plainte pour harcèlement psychologique à son endroit, le député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, compte bien être présent au conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ) qui se déroulera en fin de semaine.

L’information, d’abord rapportée par le 98,5, a été confirmée à La Presse Canadienne par une source libérale.

Le Journal de Québec rapportait la semaine dernière que la présidente de l’aile jeunesse du parti, Élyse Moisan, avait déposé une plainte contre le député de Marguerite-Bourgeoys. Elle allègue s’être sentie harcelée, intimidée et menacée par l’équipe de M. Beauchemin.

Dans la foulée de cette plainte, le chef libéral intérimaire Marc Tanguay a décidé d’exclure Frédéric Beauchemin du caucus libéral.

Le principal intéressé a déjà affirmé qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette affaire. « La situation actuelle est plutôt un symptôme de la crise qui frappe le Parti libéral du Québec. La Commission-Jeunesse, comme les autres instances du parti, est paralysée par l’absence de direction claire », a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter) la semaine dernière.

Malgré son exclusion, le député de Marguerite-Bourgeoys peut toujours participer au conseil général du PLQ, car il est toujours membre du parti.

« Tous les membres du PLQ peuvent participer au conseil général, et ce, même s’ils ne font pas partie de la délégation de leur association », peut-on lire sur le site de la formation politique.

Les règles de la course à la direction libérale devraient être dévoilées lors de l’évènement.

M. Beauchemin est pour l’instant le seul à s’être montré intéressé à se lancer pour succéder à Dominique Anglade.

Le député de Marguerite-Bourgeoys a décliné la demande d’entrevue de La Presse Canadienne. Son bureau a indiqué qu’il réservait ses commentaires pour le conseil général.