(Québec) La cheffe du parti Climat Québec, Martine Ouellet, tentera sa chance pour l’élection partielle dans Jean-Talon.

« La partielle dans Jean-Talon pourrait devenir un symbole fort qui aura pour effet d’enfin changer la donne et de véritablement apporter la question du climat à l’Assemblée nationale », a indiqué Mme Ouellet par voie de communiqué.

L’ancienne cheffe du Bloc québécois veut faire du dossier du tramway de Québec son cheval de bataille.

« Tous les élus à l’Assemblée nationale s’écrasent devant le lobby de l’argent. On le voit clairement dans le dossier du tramway à Québec », affirme-t-elle. La politicienne a fait plusieurs sorties publiques contre ce projet de la ville de Québec.

La question climatique sera également au centre de sa campagne. « La crise climatique dont nous commençons à ressentir les effets dans notre quotidien avec les pluies diluviennes qui provoquent inondations et refoulements d’égouts, les incendies de forêt catastrophiques avec son smog persistant […] exige un coup de barre radicale dans la conduite de l’État », soutient-elle.

Martine Ouellet anticipe visiblement les accusations d’être parachutée dans la circonscription en indiquant qu’elle a habité à Québec pendant huit ans et qu’elle « possède toujours une résidence dans la belle capitale ».

L’ancienne ministre péquiste a tenté de se faire élire dans la circonscription de Marie-Victorin à deux reprises en 2022 (lors d’une partielle et lors de l’élection générale). Elle a respectivement obtenu les scores de 1,9 % et 0,93 %.

Pour l’instant, les autres partis politiques n’ont pas encore annoncé leur candidat pour la partielle. Deux candidats solidaires – Olivier Bolduc et Christine Gilbert – s’affrontent dans une course à l’investiture.

Une élection partielle doit se tenir dans Jean-Talon d’ici six mois en raison de la démission de la caquiste Joëlle Boutin moins d’un an après son élection. On ne connaît toujours pas la date du scrutin.