La Coalition Avenir Québec a présenté un bloc d’une quinzaine de candidats pour des circonscriptions montréalaises en vue des prochaines élections provinciales. En majorité des femmes, leurs chances d’être élus sont toutefois minces.

Au stade IGA, dans l’arrondissement Villeray, la brochette a été chaudement applaudie par une foule composée de proches et de militants. Aux micros, la ministre responsable de la région de Montréal, Chantal Rouleau, et le ministre et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, les ont présentés un à un.

Il s’agit de :

  • Rebecca McCann dans Hochelaga-Maisonneuve
  • Rosmeri Otoya Celis dans Acadie
  • Vicki Marcoux dans Laurier-Dorion
  • Junlian Leblanc dans D’Arcy-McGee
  • Florence Lavictoire dans Mercier
  • Aurélie Diep dans Sainte-Marie–Saint-Jacques
  • Loredana Bacchi dans LaFontaine
  • Absa Diallo dans Bourassa-Sauvé
  • Julie de Martino dans Jeanne-Mance—Viger
  • Nicolas Huard-Isabelle dans Saint-Henri–Sainte-Anne
  • Maria Luisa Torres-Piaggio dans Westmount–Saint-Louis
  • Vicky Michaud dans Marguerite-Bourgeoys
  • Marc Baaklini dans Marquette

Le groupe est composé en majorité de femmes, dont plusieurs issues des communautés culturelles. Chantal Rouleau a défendu le choix de ces personnes, qu’elle refuse d’associer à une quelconque démarche de relation publique du parti.

« Est-ce que ça ne pourrait pas tout simplement être des personnes qui sont représentatives de nos communautés ? », s’est-elle interrogée à voix haute, des propos suivis d’un tonnerre d’applaudissement de la foule.

Questionné sur les chances réelles de l’emporter de ces candidats, dont plusieurs se présentent dans des châteaux forts du Parti libéral du Québec (PLQ) ou de Québec solidaire (QS), Benoit Charette a cité l’exemple récent de la députée caquiste Shirley Dorismond qui a « créé la surprise » selon lui en l’emportant dans une circonscription autrefois considérée comme un château fort péquiste, celle de Marie-Victorin.

Le député de Bourget, Richard Campeau, a profité de l’occasion pour annoncer qu’il se représentera aux prochaines élections. Il affrontera alors le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, qui a décidé de tenter sa chance dans le comté qui sera renommé en l’honneur de l’instigateur de la loi 101, Camille Laurin.