(Ottawa) Écarté du cabinet par le premier ministre Justin Trudeau, l’ancien ministre des Affaires étrangères Marc Garneau affirme avoir la ferme intention de terminer son mandat comme député de la circonscription montréalaise de Notre-Dame-de-Grâce–Westmount.

M. Garneau met ainsi un terme aux rumeurs qui circulaient à son sujet depuis près de six semaines selon lesquelles il pourrait devenir le prochain ambassadeur du Canada en France.

Le poste d’ambassadeur à Paris est vacant depuis juin à la suite de la nomination d’Isabelle Hudon au poste de présidente et cheffe de la direction de la Banque de développement du Canada.

Dans un message sur son compte Twitter, dimanche soir, M. Garneau a indiqué qu’il sera présent lundi à la Chambre des communes, qui reprend ses travaux pour la première fois depuis les élections fédérales du 20 septembre.

« Le 44e Parlement canadien débute demain. Beaucoup ont demandé si je me retirais de la politique. Non, je continue de représenter les résidants de NDG-Westmount », a-t-il écrit dans son message.

Remplaçant éventuel

Selon des informations obtenues par La Presse, M. Garneau tenait ainsi à remettre les pendules à l’heure au sujet de son avenir politique tandis que des stratèges libéraux ont commencé à spéculer sur d’éventuelles candidatures libérales qui pourraient briguer les suffrages dans la circonscription de M. Garneau, considérée comme un bastion libéral, si ce dernier obtenait une nomination diplomatique.

Le nom de l’ancienne présidente du Parti libéral du Canada Anna Gainey a notamment été évoqué.

À la surprise générale, Justin Trudeau, qui entame un troisième mandat, a décidé d’écarter Marc Garneau du cabinet lorsqu’il a annoncé l’équipe ministérielle qui l’épaulera dans la gestion des affaires de l’État le 26 octobre. Le premier ministre a jeté son dévolu sur Mélanie Joly pour diriger le ministère des Affaires étrangères.

Avant d’être nommé à la tête de la diplomatie canadienne, en janvier, M. Garneau avait été ministre des Transports pendant près de cinq ans.