(Québec) Après la commissaire à l’éthique, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) blanchit à son tour le député Louis-Charles Thouin, qui réintègre ainsi le caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ). Il n’a enfreint « aucune loi concernant la fraude, l’abus de confiance ou la corruption », conclut l’UPAC qui ferme son enquête déclenchée en mars.

M. Thouin a été expulsé du caucus caquiste au début du printemps, le temps que la lumière soit faite sur des allégations le concernant. Il était alors visé par une enquête de l’UPAC mais aussi de la commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale. En juin, la commissaire Ariane Mignolet le blanchissait.

De son côté, l’UPAC s’est penchée sur des allégations d’apparence de conflit d’intérêts pour des faits remontant à l’époque où M. Thouin était maire de Saint-Calixte, de 2009 à 2017. Selon Le Journal de Montréal, il a été associé à des décisions concernant des organisations ou des entreprises liées à des membres de sa famille et des proches.

Or, le député n’a commis aucun crime, selon l’UPAC.

« Après analyse des allégations et des éléments qui ont été portés à notre attention, nous avons évalué que M. Thouin n’avait enfreint aucune loi concernant la fraude, l’abus de confiance ou la corruption. Nous avons donc fermé notre enquête », confirme l’organisme mardi.

« Le but d’une enquête est de faire la lumière sur des faits allégués et nous sommes toujours à la recherche de la vérité. À ce moment-ci, nous constatons que la vérité, c’est qu’aucun crime n’a été commis par M. Thouin par rapport aux éléments sur lesquels nous avons fait enquête. Advenant que de nouveaux éléments sérieux étaient portés à notre attention, nous pourrions à ce moment-là faire enquête à nouveau », ajoute l’UPAC.

La CAQ a confirmé mardi après-midi que le député réintègre son caucus.