(Washington) Des premiers ministres provinciaux et des gouverneurs américains réclament que les heures d’ouverture aux postes frontaliers terrestres entre les deux pays reviennent à ce qu’elles étaient avant la pandémie de COVID-19.

Le groupe d’élus a écrit au premier ministre Justin Trudeau et au président Joe Biden pour plaider que les heures d’ouverture réduites à certains postes nuisent à l’économie.

La lettre est signée par les premiers ministres de l’Alberta, Jason Kenney, de la Saskatchewan, Scott Moe, et du Manitoba, Heather Stefanson, ainsi que par les gouverneurs du Montana, Greg Gianforte, et du Dakota du Nord, Doug Burgum.

Les élus expliquent que les voyageurs et les entreprises doivent faire des pieds et des mains pour trouver des postes frontaliers ouverts plus longtemps, ce qui s’accompagne de coûts supplémentaires en essence et en main-d’œuvre.

Ils affirment que ces heures réduites pénalisent également les petites communautés près des frontières, dont l’économie dépend beaucoup du va-et-vient international.

La lettre ne contient toutefois aucune référence au fait que les États-Unis obligent toujours les voyageurs internationaux à être adéquatement vaccinés contre la COVID-19 — une exigence que le Canada a abandonnée la fin de semaine dernière.

« Les résidents et les entreprises des deux côtés de la frontière s’inquiètent du fait que les heures réduites pourraient devenir permanentes », peut-on lire dans la lettre.

Le groupe ajoute que les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement qui persistent depuis le début de la pandémie ne pourront pas se résorber tant que les voyages transfrontaliers resteront limités par des heures d’ouverture restreintes.

« Le retour aux heures d’ouverture prépandémiques assurera une circulation efficace et régulière des personnes et des marchandises, ce qui ne pourra qu’améliorer l’activité commerciale et réduire la pression inflationniste des deux côtés de la frontière. »

Un avis sur le site web de l’Agence des services frontaliers du Canada prévient que les heures d’ouverture sont limitées dans près de 40 points d’entrée terrestres, principalement dans les provinces des Prairies, ainsi qu’au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique.